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 Les cliniques privées ont décidé de suspendre leur mouvement prévu le 3 juin, après avoir obtenu des «engagements» et «décisions» du gouvernement, a annoncé vendredi 24 mai un communiqué de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP). La colère était due à l’annonce, en avril, des tarifs hospitaliers.

Le bras de fer a tourné en leur faveur. Après avoir brandi le spectre d'une fermeture totale à partir du 3 juin, les cliniques privées annoncent finalement suspendre leur grève. «Les engagements et les décisions prises par le gouvernement soutiennent le principe d’équité de traitement entre les différents acteurs de l’hospitalisation», qu’ils soient publics ou privés, reconnaît la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) dans un communiqué, diffusé ce vendredi 24 mai. Texte commun également signé par les cinq syndicats de médecins libéraux qui s’étaient joints au mouvement.

«Je salue la décision responsable des cliniques privées», a de son côté déclaré le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux. Selon les informations fournies par la FHP, le gouvernement s’est engagé à débloquer, à partir du 1er juillet, des financements supplémentaires pour l’hospitalisation privée en 2024.

Pourquoi une grève ? 

Les représentants des hôpitaux privés ne décoléraient pas depuis l’annonce, début avril, des tarifs hospitaliers par le gouvernement. Revalorisation de 0,3 % pour les cliniques privées, contre 4,3 % pour l’hôpital public. La FHP est immédiatement montée au créneau pour dénoncer cette différence «discriminatoire» pour les établissements privés. «Simple conséquence de la nécessaire revalorisation d’activités de soins essentiellement pris en charge par l’hôpital public, car peu rentables» avait alors rétorqué l’exécutif. Pas de quoi convaincre les cliniques privées, qui ont brandi leur principal moyen de pression : la menace d’une grève illimitée du 3 au 5 juin, reconductible.

Protocole de financement pluriannuel

En revanche, les mesures promises par le gouvernement ne permettront pas de compenser la totalité du manque à gagner calculé par la FHP. «Sur 2025, on sera à l’objectif d’équité de la campagne tarifaire», souligne Lamine Garbi, président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP). Un protocole de financement pluri-annuel pour les hôpitaux devrait aussi être élaboré par le gouvernement, une mesure réclamée tant par les établissements privés que par les hôpitaux publics.

 

Le ralliement de 5 des 6 syndicats de médecins libéraux - Avenirs Spé Le Bloc, CSMF, UFML, SML, FMF - au mouvement des cliniques a certainement pesé dans la balance. Ils avaient notamment demandé à leurs adhérents de déprogrammer leurs opérations à compter du 3 juin. Leur soutien s’est aussi répercuté sur les négociations tarifaires avec l’Assurance maladie, censées aboutir à une nouvelle convention médicale. 

Le dernier round des négociations conventionnelles, débutées en décembre, a finalement abouti la semaine dernière avec un projet d’accord. Ainsi, l'hospitalisation privé a suspendu sa mobilisation de grève. 

 

Suspension de grève

 

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