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Comment ça marche ?

Les « ondes de choc » ultrasonores sont dirigées vers le calcul en un point fixe précédemment repéré grâce à une radiographie pelvienne ou abdominale, par une échographie rénale, ou guidées directement par radioscopie suivant la localisation du calcul. Le mode d'action des ultrasons s'explique par le phénomène de cavitation. C'est l'implosion des bulles de vapeur créées par les ultrasons au voisinage ou au sein des calculs qui est à l'origine de leur destruction. 
 
De ce fait, la fragmentation étant réalisée à travers la peau par un générateur d'ultra-sons (le lithotripteur ou lithotriteur) situé hors du corps, on évite l'intervention chirurgicale, même si l'acte est pratiqué en milieu chirurgical au bloc opératoire.
À la suite de cette intervention, les fins débris obtenus par la désintégration du ou des calculs sont évacués par les voies naturelles : s'il s'agit de calculs rénaux, par les urines de façon plus ou moins douloureuse, ressemblant à une colique néphrétique ou, s'il s'agit de calculs biliaires, par le tube digestif et les selles, l'éventuelle douleur ressemblant alors à une colique hépatique. 
Une technique dérivée de fragmentation de calcifications, le traitement par ondes de choc radiales, est utilisée en rhumatologie en cas de tendinites. 

Quelles sont les contre-indications de cette technique ?

  • La présence d'une infection urinaire

  • un problème de saignement
  • une obstruction distale des voies urinaires
  • la grossesse. 

 

Comment se déroule l'intervention ?

La procédure peut être douloureuse et une sédation est souvent proposée. Une anesthésie générale peut même être faite, conduisant à une meilleure efficacité, probablement par immobilisation plus parfaite durant la délivrance des ondes de choc. 
La position du calcul est déterminée par échographie ou radiographie et le point focal du lithotripseur est focalisé sur ce dernier. Soixante à 120 chocs par minute sont alors délivrés pendant 10 à 20 minutes. L'efficacité de la procédure est contrôlée par une imagerie échographique ou radiologique. 
En cas de besoin les séances peuvent être répétées à quelques semaines d'intervalle. 

Le fait que cette intervention soit parfaitement non invasive permet une convalescence plus courte pour les patients.