Lymphome

Un lymphome est une maladie maligne du système lymphatique. Il existe plusieurs types de lymphomes dont les lymphomes hodgkiniens – les lymphomes de Hodgkin – et les lymphomes non hodgkiniens. Les traitements de référence sont la chimiothérapie, l’immunothérapie et la radiothérapie.

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Le lymphome est une maladie maligne des ganglions qui se caractérise par le développement de cellules cancéreuses au niveau du système lymphatique et de ses organes. Comment le reconnaître et quels sont les traitements envisageables ?

Définition : Qu’est-ce qu’un Lymphome ?

Un lymphome correspond à une maladie maligne (tumeur cancéreuse) – du système lymphatique. Le système lymphatique est quant à lui un réseau faisant partie intégrante du système immunitaire (défense de l'organisme) et permettant, par exemple, de lutter contre le cancer et les infections. Il comporte les ganglions et la rate principalement, mais il existe également d’autres organes lymphoïdes dits secondaires comme l’intestin ou de nombreux organes.

Un lymphome se caractérise donc par l'apparition d'une ou de plusieurs tumeurs localisées au niveau des organes lymphatiques, comme les ganglions lymphatiques, la moelle osseuse, la rate, ou encore le thymus, en raison d'une prolifération excessive de lymphocytes B ou de lymphocytes T. Ces proliférations peuvent parfois être associées à des anomalies génétiques, identifiées lors d’analyses approfondies. Néanmoins, il faut savoir que les tumeurs malignes peuvent également atteindre d'autres endroits tels que les intestins, poumons, les seins et les os, pour ne citer qu'eux.

En France, le lymphome – ou hémopathie maligne – se trouve au sixième rang des cancers, et il concerne près de la moitié des hémopathies malignes (cancer du « sang » ). L’augmentation du taux annuel de nouveaux cas observés ces dernières décennies s’explique en partie par l’amélioration des diagnostics et les facteurs environnementaux. Une journée mondiale du lymphome a lieu tous les 15 septembre. Une journée mondiale du lymphome a lieu tous les 15 septembre. 

 

lymphome

 

Est-ce que le lymphome est dangereux ?

Le lymphome est une maladie considérée comme grave mais il est possible d'envisager de vivre longtemps, en bonne santé, avec cette pathologie. Néanmoins, il existe des formes qui peuvent se révéler mortelles si elles ne sont pas prises en charge à temps.

Quels sont les types de lymphomes et en quoi diffèrent-ils ?

Lymphomes de hodgkin et lymphomes non-hodgkiniens

Les lymphomes désignent des cancers affectant le système lymphatique, une partie essentielle du système immunitaire. Il existe plus de 80 types différents de lymphomes, regroupés principalement en deux grandes catégories : les lymphomes hodgkiniens (ou lymphomes de Hodgkin) et les lymphomes non hodgkiniens.

  • Les lymphomes de Hodgkin : ces formes de lymphomes, directement liées à la maladie de Hodgkin, sont relativement rares. Elles touchent principalement les jeunes adultes, avec un pic de fréquence entre 15 et 30 ans. Une caractéristique clé est la présence de cellules spécifiques appelées cellules de Reed-Sternberg, détectables lors d’une biopsie. Grâce aux avancées médicales, les traitements pour ce type de lymphome offrent généralement un bon pronostic.
  • Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) : cette catégorie regroupe une grande diversité de maladies, parmi lesquelles le lymphome folliculaire et le lymphome B à grandes cellules, et des formes plus rares comme la leucémie lymphoïde chronique. Les LNH se manifestent à tout âge, mais leur évolution et leur traitement varient largement selon le sous-type. Par exemple, certains lymphomes évoluent lentement (formes dites "indolentes"), tandis que d'autres, comme le lymphome de Burkitt, sont plus agressifs mais réagissent souvent bien aux traitements intensifs.

Enfin, des formes plus rares, comme les lymphomes T, nécessitent des approches spécifiques en raison de leurs particularités biologiques. Comprendre le type exact de lymphome est crucial pour établir un traitement adapté, ce qui repose souvent sur des examens approfondis, tels qu’une biopsie et des analyses génétiques ou moléculaires.

Comment reconnaître un ganglion cancéreux ?

Un ganglion qui reste gonflé sans raison (par exemple en l'absence d'infection) mérite que l'on prenne rendez-vous avec son médecin traitant. Raisons de plus, s'il est insensible, s'il es dur ou si d'autres ganglions apparaissent ! Ce peut être rien, mais ce peut être aussi un signe de cancer qu'il est important de prendre en charge au plus tôt. Le gongflement de ganglions situés au-dessus de la clavicule peut aussi être le signe de la présence d'un cancer. La meilleure méthode pour savoir et traiter le plus tôt possible est de voir son médecin qui prescrira si besoin des examens afin de préciser le diagnostic. Le cancer des ganglions, autrement appelé lymphome, se caractérise par ces symptômes notamment :  gonflement, fatigue qui se maintient, une baisse de poids sans explication, des sueurs nocturnes ...

Quels sont les stades d’évolution des lymphomes ?

Si les symptômes du lymphome ne sont pas toujours présents au début de la maladie. Il existe 4 stades d’évolution de la maladie :

  • Stade 1 (I): lorsqu'il n'existe qu'une seule tumeur, par exemple une adénopathie (ganglion malade) dans une seule aire ganglionnaire ;

  • Stade 2 (II) : la tumeur maligne grossit et le cancer atteint d'autres aires ganglionnaires, mais toujours d’un même côté du diaphragme (partie supérieure OU partie inférieure du corps) ;

  • Stade 3 (III) : le cancer continue de s'étendre et touche de nouvelles aires ganglionnaires, que celles-ci soient situées dans la partie supérieure ET dans la partie inférieure du corps ;

  • Stade 4 (IV) : le cancer atteint d'autres endroits tels que les poumons, les seins, le cerveau ou encore les os. Il s'agit là du stade le plus avancé du lymphome. Ce stade est souvent marqué par la survenue d’un lymphome associé à des symptômes généralisés.

  • Il peut s’ajouter des signes généraux, autres symptômes du lymphome, comme une fatigabilité accrue, des épisodes de fièvre, des sueurs typiquement nocturne, une dyspnée (essoufflement) ou une perte de poids.

Des groupes de parole, des associations de patients, existent pour les personnes touchées par un lymphome – et par extension par le cancer – ainsi que pour leurs proches.

Quels sont les causes et facteurs de risque d’un lymphome ?

D’une manière générale, on note que l'apparition de maladies et notamment de cancers (comme le lymphome) peut être liée à : 

  • Une alimentation déséquilibrée ;

  • La sédentarité ;

  • La consommation de tabac et d'alcool ;

  • Une prédisposition génétique ;

  • La pollution (tabagisme passif ou exposition à d'autres "substances étrangères" telles que les fibres d'amiante et les particules fines en suspension dans l'air ambiant, par exemple).

Néanmoins, les causes ne sont pas toujours connues et restent multiples et complexes. Plus spécifiquement, il est bon de savoir que le lymphome – ou hémopathie maligne – est un cancer dont l'émergence pourrait être favorisée par l'exposition :

  • Aux pesticides ;

  • Aux teintures capillaires ;

  • À la poussière de bois (environnement professionnel) ;

  • Aux rayonnements ionisants

  • Aux rayonnements ultraviolets (UV), et au rayonnement électromagnétique (environnement général).

  • Aux pesticides

  • Aux solvants organiques

  • Au virus d'Epstein Barr

D'où l'intérêt notamment de veiller au respect des règles concernant l'hygiène, la santé et la sécurité dans le milieu professionnel. Dans la majorité des cas, la cause de l’émergence d’un lymphome est inconnue ; cette pathologie touche les hommes comme les femmes, à tout âge de la vie.

Quels sont les premiers symptômes d’un lymphome ?

Au début de la maladie, les lymphomes indolents, qui évoluent assez lentement, n'entraînent généralement pas de symptômes

Les signes d'un lymphomes

Lorsque le degré de malignité de cette hémopathie devient plus avancé, ou lorsqu’il s’agit d’un lymphome agressif, les personnes touchées peuvent alors observer des signes non-spécifiques, tels que :

  • Des épisodes de fièvre ;

  • Une fatigabilité accrue ;

  • Une perte d'appétit et de poids ;

  • Des symptômes en lien avec une chute du taux de globules rouges (anémie) et de globules blancs (risque d’infection, fièvre) ;

  • Des difficultés respiratoires.

Les personnes touchées par la maladie peuvent également voir apparaître des symptômes plus spécifiques du lymphome : une adénopathie (augmentation de la taille d'un ganglion, mais qui reste mobile et indolore) au niveau du cou, de la clavicule, ou à tout autre endroit.

✍  A noter : En présence d'un ou de plusieurs de ces symptômes, il convient de respecter le parcours de soins coordonnés en commençant par prendre l'avis de son médecin traitant. Ce dernier pourra alors procéder à un examen et à un interrogatoire, mais aussi prescrire des analyses, ainsi qu'une consultation avec un médecin spécialiste, un hématologue.

 

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Comment diagnostiquer un lymphome ?

Un lymphome se définit par la présence d'une ou de plusieurs adénopathies ou tumeurs localisées au niveau des organes lymphatiques. Un lymphome, selon le type et le "sous-type", est parfois dit "lymphome indolent", cela signifie que son évolution est lente et que les symptômes du lymphome ne sont pas toujours présents dès le début de la maladie ; ou parfois « lymphome agressif » avec d’emblée de nombreux symptômes et des ganglions volumineux parfois qui compriment les organes voisins, il s’agit alors d’une urgence.

Les examens prescrits, après un examen clinique et un interrogatoire, comportent : un bilan sanguin, un scanner, pour ensuite réaliser l'analyse d'un échantillon de tissu (biopsie) pour déterminer le diagnostic.

Enfin, en cas de lymphome avéré, il sera nécessaire d'effectuer de nouvelles analyses anatomo-pathologiques, et ce, afin de déterminer le "sous-type" exact du lymphome et par extension le traitement le plus approprié.

lymphome diagnostic

 

Quels traitements après le diagnostic d'un lymphome ?

En présence d'un lymphome, la prise en charge est fonction du type de lymphome (lymphome de Hodgkin ou lymphome non hodgkinien), du "sous-type", mais également du stade d'évolution (I, II, III ou IV) et de l'état général du patient.

Néanmoins, les traitements prescrits sont habituellement une immuno-chimiothérapie et la radiothérapie (plutôt dans les lymphomes de Hodgkin), voire la greffe de cellules-souches hématopoïétiques (lymphome agressif).

Quel suivi après un cancer lymphatique ?

Une surveillance régulière est nécessaire, en fonction du type de lymphome, du stade d'évolution de la maladie et surtout de la réponse au traitement réalisé. Les consultations de suivi, les examens complémentaires prescrits auront pour objectif de surveiller un risque de rechute.

Quelle est l’espérance de vie avec un lymphome ?

En France, le lymphome se situe au sixième rang des cancers et concerne près de la moitié des cancers du sang. Ce cancer lymphatique possède un taux de survie et une espérance de vie, là encore, variables selon le type et le "sous-type" de lymphome, le stade de la maladie, l'âge du patient, ou encore son état général. Néanmoins, il est bon de savoir que désormais l'espérance de vie avec un lymphome peut être de 15 ans ou plus, et ce, grâce à la recherche et à l'émergence de nouveaux traitements notamment.

Cet article médical a été relu et validé par un  médecin spécialiste en hématologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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Vos questions fréquemment posées :

Est-ce que le lymphome se soigne bien ? Quelles sont les chances de guérison ?

Le lymphome est une maladie grave, mais elle peut souvent être traitée avec succès. Les chances de guérison dépendent de plusieurs facteurs, notamment le type de lymphome, son stade de développement, son âge et son état de santé général.

Quels sont les premiers signes d'une tumeur lymphatique ?

Au départ il s’agit souvent d’un ganglion qui grossit et qu’on découvre fortuitement (plus de 1 cm et qui dure durant plus d’1 mois), puis à un stade plus avancé : fatigabilité accrue, épisodes de fièvre, perte d'appétit et de poids, des symptômes en lien avec une chute du taux de globules rouges et de globules blancs, ou encore des difficultés respiratoires.

Le lymphome est-il mortel ?

Le lymphome est une maladie grave mais, heureusement, la plupart des gens atteints de lymphome vivent longtemps et en bonne santé. Cependant, certains types de lymphomes peuvent être mortels si elles ne sont pas traitées rapidement et efficacement.

Quelle est la différence entre un lymphome (maladie des ganglions) et un cancer ?

Un lymphome est une maladie maligne du système lymphatique et non un cancer d’un organe précis.

A quel âge peut-on être atteint d'un lymphome ?

Le lymphome est une maladie qui peut toucher tout le monde, à tout âge. Il n'y a pas de facteur prédisposant spécifique, même si certains facteurs peuvent augmenter le risque de contracter la maladie, comme le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou le virus de l'hépatite C (VHC).

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