Agoraphobie

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Définition Agoraphobie

Définition de l’agoraphobie : que veut dire agoraphobe ?

L'agoraphobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur intense et irrationnelle des espaces ouverts desquelles il ne semble pas possible s'échapper facilement. Et où il semble que l'on ne puisse pas être secouru en cas de besoin. Cette phobie peut provoquer un comportement d'évitement, limitant sévèrement la vie quotidienne des individus affectés. L'agoraphobie peut être déclenchée lorsque la personne qui en souffre doit faire la queue dans un magasin, rouler sur une autoroute à péage, sortir même de chez soi...

Symptômes de l’agoraphobie, peur, phobie de la foule

Les symptômes de l'agoraphobie varient d'une personne à l'autre mais incluent typiquement une peur intense et une anxiété. La confrontation avec l'objet de la peur peut déclencher des crises de panique ou d'angoisse qui ont pour signes :

  • tremblement,
  • accélération du rythme cardiaque,
  • sensation d'oppression,
  • vertige,
  • sueur,
  • transpiration,
  • fourmis dans les mains et pieds...

L'angoisse causée par l'agoraphobie se transforme parfois en crainte de l'agoraphobie elle-même (peur de la peur). Cela peut pousser les victimes à élaborer une stratégie d'évitement qui peut les amener à se retrancher chez elles et se dé-sociabiliser. Ce qui risque d'entraîner une forte dépression.

Causes de l'agoraphobie ?

L'origine de l'agoraphobie peut être variée, incluant des expériences traumatisantes ou le développement progressif d'une réaction à certaines situations anxiogènes. Elle peut se développer après une première expérience d'anxiété justement dans une de ces situations où elle se manifeste, et se renouveler par la suite devant la même situation.

✍️ À noter : ces crises d'angoisse ont tendance à se manifester après un évènement traumatique tel un deuil, un accident etc.

Diagnostic de l’agoraphobie

Le diagnostic de l'agoraphobie repose sur une évaluation clinique. Les médecins estiment être en présence d'une agoraphobie lorsque le patient ou la patiente en souffre depuis 6 mois et l'a expérimentée :

  • dans les transports avec du public,
  • dans un lieu ouvert comme une place, un espace de marché,
  • dans un lieu clos (cinéma etc.),
  • dans la foule (file d'attente...),
  • en étant seul et à l'extérieur de sa maison.

En outre, ces symptômes doivent être récurrents face au même "danger", ils doivent être disproportionnés par rapport à la réalité du "danger" et la personne doit développer une stratégie d'évitement. Il est crucial que ces symptômes ne soient pas mieux expliqués par un autre trouble mental, assurant ainsi un diagnostic précis et orientant vers le traitement le plus adapté.

Traitement de l’agoraphobie : comment soigner, guérir d'agoraphobie ? TCC, exercices, antidépresseur...

Le traitement de l'agoraphobie repose notamment sur les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et, en particulier, les thérapies d'exposition.

Les thérapies d'exposition consistent à mettre progressivement la personne en présence de la situation qui pose problème afin de la "désensibiliser" en quelque sorte. Cette thérapie est considérée comme particulièrement efficace et peut être mise en route plus ou moins consciemment par les patients ou patientes elles-mêmes pour sortir de l'agoraphobie.

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC). Celles-ci permettent de mettre en situation les personnes et de les exposer graduellement aux situations qui les angoissent. Elles amènent les personnes à prendre conscience de la façon dont elles réagissent devant telle ou telle situation et  à opérer une modification de leur éventuel comportement. L'idée étant d'aider à modifier les schémas de pensée et de comportement liés à la peur.

Dans certains cas, des médicaments, notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), peuvent être prescrits pour atténuer les symptômes. Ces antidépresseurs semblent avoir une indication efficace dans le cas de ces troubles anxieux.

Des stratégies de relaxation et de "gestion" du stress, telles que la méditation ou l'exercice physique, peuvent également soutenir le processus de guérison, améliorant ainsi la qualité de vie des personnes affectées.

Prévalence de l’agoraphobie 

L'agoraphobie affecte une portion notable de la population, avec une prévalence estimée entre 2 et 4 % de la population. Elle peut se manifester à divers moments de la vie, bien que les cas les plus fréquents se développent de la fin de l'adolescence jusque vers la trentaine. Les formes plus sévères de l'agoraphobie, souvent accompagnées de troubles paniques, ont tendance à apparaître entre 30 et 45 ans. 

Vos questions fréquemment posées :

Quel métier faire quand on est agoraphobe ?

Il est difficile de faire la liste des métiers qu'une personne agoraphobe doit faire ou ne pas faire. D'autant, qu'au cours de sa vie, une personne atteinte d'agoraphobie peut voir ses symptômes régresser voire disparaître, parfois avec le temps, parfois en suivant une thérapie. Mais il semble logique qu'une personne souffrant d'agoraphobie ne travaille pas dans des lieux et situations qui l'angoissent trop dans l'immédiat. Ce ne sont pas les mêmes pour tous. Une personne inquiète dans les transports aura tendance à les éviter de prime abord. Il en est de même pour quelqu'un qui n'est pas à l'aise dans un cinéma... Ce ne l'empêche pas, dans le même temps, de tenter de se réapproprier ces lieux et situations, en suivant une thérapie ou en se "re-conditionnant" d'elle-même progressivement.

Comment aider quelqu'un qui souffre d'agoraphobie ?

L'accompagnement d'une personne agoraphobe requiert patience, non jugement, écoute, empathie. Si elle le souhaite, elle peut bénéficier d'une prise en charge et d'un accompagnement thérapeutique.

Quel est le contraire de l'agoraphobie ?

Les personnes qui ne sont pas agoraphobes apprécient de sortir et de se déplacer. Il n'y pas de terme décrivant ce fait et qui pourrait être un antonyme d'agoraphobe. Mais l'inverse d'agoraphobie pourrait être claustrophobie qui est la peur de se retrouver dans des espaces fermés et étroits comme, typiquement, l'ascenseur, un tunnel. On parle là, de la crainte d'être coincé et de ne plus pouvoir respirer. L'agoraphobie se réfère, au contraire, aux espaces ouverts.

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