Ostéoporose

L'ostéoporose est une maladie osseuse qui se caractérise par une perte de densité osseuse et une fragilité accrue des os.

Trouver un spécialiste en rhumatologie à proximité

Prendre rendez-vous en ligne

Retour

Maladie touchant une femme sur trois après 50 ans, mais aussi les hommes, l’ostéoporose est encore parfois méconnue de la part de celles et ceux qui en sont atteints. Qu’est-ce que l’ostéoporose ? Quelles sont les causes de la maladie ? Quels en sont les symptômes ? Quels traitements pour l’ostéoporose ? Voici nos éléments de réponse.

Définition : qu’est-ce que l’ostéoporose ?

L’ostéoporose est une maladie osseuse qui se caractérise par une réduction de la résistance osseuse. Sur le plan médical, l’ostéoporose combine une diminution de la densité osseuse et une modification de la micro-architecture de l’os. De par sa fragilité accrue, l’os présente alors un risque plus important de fracture (on parle couramment de fragilité osseuse). À noter que l’ostéoporose se distingue de l’arthrose, une autre maladie liée à l’âge, qui entraîne une usure prématurée puis la destruction du cartilage des articulations.

Ostéoporose : une femme âgée assise regarde un soignant consulter une radio de la colonne vertébrale.

 

Qu'est-ce que l'ostéoporose primitive et secondaire ?

Il existe deux types d’ostéoporose : 

  • L’ostéoporose dite primitive (de type I) : il s’agit de la forme la plus classique d’ostéoporose (95 % des cas chez la femme). La maladie survient alors spontanément.
  • L’ostéoporose dite secondaire (de type II) : beaucoup moins fréquente, l’ostéoporose secondaire est causée par une autre affection ou par la prise de médicaments. Une insuffisance rénale chronique, des troubles hormonaux ou encore une polyarthrite rhumatoïde sont autant de maladies qui peuvent déclencher une ostéoporose de type II.

Quelles sont les causes de l’ostéoporose chez l'homme et la femme ?

La diminution naturelle de la masse osseuse avec l’âge est la principale cause de l’ostéoporose (hors ostéoporose de type II). Dans le squelette humain, l’os est un tissu vivant qui, pour conserver sa solidité, se reconstruit en permanence par un processus de remodelage osseux. Deux types de cellules, les ostéoclastes et les ostéoblastes participent à ce renouvellement osseux. Les hormones sexuelles jouent également un rôle clé dans le remodelage osseux.

Avec l’âge et la chute des hormones sexuelles (ménopause chez la femme), il se produit un déséquilibre entre la résorption osseuse et la formation osseuse. De ce déséquilibre résulte une perte de la masse osseuse et de la résistance de l’os. C’est l’ostéoporose.

Quels sont les signes, symptômes et facteurs de risque de l’ostéoporose ?

La ménopause (avec la chute brutale du taux d’hormones sexuelles) constitue le principal facteur de risque de l’apparition de l’ostéoporose chez la femme. Le manque de vitamine D est aussi régulièrement cité parmi les facteurs de risque de l’ostéoporose. Dans une moindre mesure, des comportements tels que la consommation de tabac, la consommation d’alcool, une mauvaise alimentation ou encore l’inactivité peuvent augmenter le risque de développer la maladie. De nombreux spécialistes mettent par ailleurs en avant le caractère génétique de l’ostéoporose.

L’ostéoporose ne produit pas de symptômes distinctifs. La diminution de la densité osseuse se veut progressive et il est possible d’être atteint d’ostéoporose sans jamais manifester le moindre symptôme. Dans la plupart des cas, une fracture de l’os après une chute pouvant être qualifiée de bénigne (fracture sans traumatisme) amène au diagnostic de l’ostéoporose. Dans quelques rares cas, il peut exister un lien entre fatigue et ostéoporose.

Prendre rendez-vous en ligne avec un/e rhumatologue

Quel diagnostic pour l’ostéoporose ?

Le diagnostic de l’ostéoporose s’opère par ostéodensitométrie. Il s’agit d’un examen basé sur le recours aux rayons X et destiné à mesurer la densité minérale osseuse, exprimée en T-score. Le résultat obtenu permet de diagnostiquer l’ostéoporose, avec :

  • un T-score supérieur à -1 : la densité osseuse est normale ;
  • un T-score compris entre -1 et -2,5 : ostéopénie ;
  • un T-score inférieur à -2,5 : ostéoporose.

Lorsque le diagnostic de l’ostéoporose (T-score inférieur à -2,5) s’accompagne d’un antécédent de fracture, on parle alors d’ostéoporose sévère.

Prendre rendez-vous en ligne avec un/e gynécologue

Quels sont les traitements pour soigner l’ostéoporose ?

Le traitement de l’ostéoporose se résume, dans le cas des ostéoporoses primitives, à la mise en place de règles d’hygiène et de diététique. La pratique d’une activité physique régulière, comme la marche, et la consommation de produits riches en calcium et en vitamine D constituent un traitement naturel de l’ostéoporose. Ces règles de vie peuvent être associées à un traitement médicamenteux (traitements hormonaux destinés à lutter contre la perte osseuse, voire un traitement pour traiter les douleurs de l’ostéoporose).

Quelles sont les complications possibles de l’ostéoporose ?

Les fractures liées à l’ostéoporose constituent le principal risque de complication de l’ostéoporose, avec un niveau de gravité plus ou moins élevé. La fracture d’ostéoporose la plus fréquente est celle du poignet. Les fractures des vertèbres et du col du fémur peuvent entraîner d’autres complications, comme une diminution de la taille (tassement vertébral), et/ou associer l’ostéoporose à des douleurs articulaires.

Quels sont les moyens de prévention contre l’ostéoporose ?

La prévention de l’ostéoporose passe avant tout par une alimentation équilibrée et par la pratique d’une activité physique régulière dès le plus jeune âge. Certaines activités physiques, comme la marche, la course à pied, la danse, le tennis ou encore le badminton, ont la réputation d’augmenter la masse osseuse via la sollicitation des pieds et des jambes pour le soutien du poids du corps. Ces deux comportements (activité physique + alimentation équilibrée) participent à la préservation de la masse osseuse. 

Avec l’âge, le maintien du poids à un niveau satisfaisant (IMC inférieur à 25) est une autre mesure qui permet de prévenir la survenue de l’ostéoporose. Il convient également d’éviter la consommation d’alcool, facteur aggravant de l’ostéoporose et élément qui augmente la probabilité de chutes et donc de fracture d’ostéoporose Ainsi que la consommation de tabac.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en rhumatologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les médecins rhumatologues et les praticiens gynécologues au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Prenez tout de suite rendez-vous ! 

Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l'un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous !

Vos questions fréquemment posées :

Est-ce qu'on peut guérir de l'ostéoporose ?

L'ostéoporose peut être contrôlée avec des changements de mode de vie et des traitements médicamenteux pour préserver la densité osseuse, réduire le risque de fractures et soulager les douleurs. 

Quelles maladies provoquent l'ostéoporose ?

L'ostéoporose est principalement causée par le vieillissement naturel, mais d'autres maladies peuvent contribuer à son développement, notamment l'hyperthyroïdie, le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, les maladies rénales chroniques et certaines maladies endocriniennes.

Peut-on mourir de l'ostéoporose ?

L'ostéoporose elle-même ne provoque pas le décès, mais elle peut entraîner des blessures et des fractures qui peuvent conduire à des complications et, par conséquent, à la mort. 

Image

1er

acteur de la santé privée en France

Image

28 000

collaborateurs

Image

34 000

naissances par an

Image

4,9 million

patients traités par an

Image

7 500

praticiens

Image

212

établissements et centres