Céphalée ou mal de tête

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Les céphalées sont un problème très courant. Il existe plusieurs types de céphalées, les céphalées de tension étant les plus fréquentes. Bien qu’en général bénignes, les céphalées peuvent être le symptôme d’une maladie grave.

Aussi appelées maux de tête, les céphalées sont une forme de douleur courante et parmi les premières causes de consultation chez le médecin. Elles peuvent handicaper la personne qui en souffre. Par définition, une céphalée est une douleur ressentie au niveau de la boîte crânienne. Il peut s’agir d’une pression lancinante, constante ou aigüe.

Les céphalées de tension :

Les céphalées de tension sont la forme de mal de tête la plus courante chez les adultes et les adolescents. Il s’agit d’une forme de céphalées primaires (non causées par une autre pathologie). Elles ne s’accompagnent généralement d’aucun autre symptôme.

Les migraines :

Les migraines sont décrites par les personnes qui en sont atteintes comme des douleurs lancinantes. Elles durent de 4 heures à 3 jours et surviennent une à quatre fois par mois. D'autres symptômes sont associés : sensibilité aux odeurs, au bruit et à la lumière, nausées, vomissements, maux d'estomac, douleurs abdominales.

Les algies vasculaires de la face :

Aussi appelées céphalées en grappes, les algies vasculaires de la face sont les céphalées les plus graves. Elles se manifestent par une brûlure intense ou une douleur perçante derrière ou autour d’un œil. Le mal de tête peut être frontal. La douleur est parfois si forte qu’il est impossible de rester assis. Du côté du visage où se produit de la douleur, la paupière tombe, l'œil devient rouge ou pleure. La narine de ce côté-là coule ou au contraire se bouche. Ces maux de tête ont tendance à se produire en crises répétées. Elles surviennent "en grappes", une à trois fois par jour pendant 2 semaines à 3 mois. Chaque crise dure entre 15 minutes et 3 heures.

Les maux de tête liés à la tension :

Une hypertension artérielle (tension trop élevée) peut causer un mal de tête.

La céphalée de Horton :

La céphalée de Horton, aussi appelée artérite temporale, est une forme d’inflammation des vaisseaux sanguins situés près des tempes. Ces artères, qui transmettent le sang du cœur jusqu'au cuir chevelu, sont enflammées et contractées. L'artérite temporale peut entraîner des céphalées. Elle doit être traitée en urgence, car la céphalée de Horton peut provoquer la cécité, un anévrisme, un AVC ou un AIT.

La céphalée cervicale ou cervicogénique :

La céphalée cervicale appartient à la catégorie des céphalées secondaires. Elle est liée à un problème au niveau des cervicales  -problème de posture et/ou troubles musculo-squelettiques. La douleur au crâne est causée par l’inflammation d’une articulation, de la veine céphalique ou d’un nerf (souvent le nerf d’Arnold). 

La céphalée d’origine traumatique ou pathologique :

Un traumatisme crânien, une ponction lombaire, mais également un AVC, une méningite, une tumeur au cerveau peuvent provoquer une céphalée.

La cause des céphalées dépend de leur type :

• pour les céphalées primaires, des problèmes d’origine vasculaire ou neurologique ;
• pour les céphalées secondaires, une pathologie ou un traumatisme provoquant une céphalée qui n’est qu’un symptôme.

Les céphalées résultent de la transmission de signaux entre le cerveau, les vaisseaux sanguins et les nerfs environnants. Les maux de tête surviennent lorsque des terminaisons nerveuses sensibles à la douleur, appelées nocicepteurs, réagissent à des déclencheurs. Ces déclencheurs peuvent être environnementaux (stress, aliments, odeurs, prise de médicaments), traumatiques ou pathologiques. Les nocicepteurs envoient des messages via le nerf trijumeau au thalamus, la "station relais" du cerveau pour la sensation de douleur.

Les symptômes varient en fonction du type de céphalées. L’intensité, la localisation, la fréquence, la durée fluctuent. La douleur peut être légère ou invalidante et est parfois accompagnée d’autres symptômes : des nausées ou une sensibilité accrue au bruit et à la lumière. Les maux de tête apparaissent d'un ou des deux côtés de la tête, peuvent être très localisés ou irradier à travers la tête. Parfois, la personne a l’impression d’avoir la tête serrée dans un étau. La survenue de la céphalée peut être progressive ou soudaine.

Pour poser le diagnostic d’une céphalée, l’idéal est de tenir un journal des maux de tête. Il faut y noter les conditions de leur apparition, leur durée, leur intensité, leur fréquence, les symptômes associés. Le médecin aura ainsi une description parfaite des symptômes. Il vous interroge également sur vos antécédents familiaux et médicaux. Il effectue ensuite un examen physique. Cela suffit pour diagnostiquer une migraine ou une céphalée de tension. En cas de céphalées secondaires, il prescrit des examens complémentaires : bilan sanguin, ponction lombaire, imagerie à résonance magnétique (IRM), électroencéphalogramme (EEG).

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Le traitement des maux de tête dépend de leur cause.

• Pour les migraines, le traitement consiste à identifier les déclencheurs et à les éviter. Vous pourrez ainsi ne plus consommer l’aliment qui provoque la migraine.
• Pour les céphalées de tension, causées par le stress, la fatigue, la solution consiste à apaiser l’anxiété et mieux dormir. Il est également possible de prendre des médicaments antidouleur.
• Pour les céphalées secondaires, le traitement passe par la guérison de la pathologie sous-jacente.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en médecine générale au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

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