Mal des transports

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En bateau ou dans une voiture, chacun d'entre nous a pu expérimenter le mal des transports, notamment au cours de l'enfance. Certains d'entre nous s'adaptent mieux que d'autres ;-) D'où vient le mal des transports et comment le prévenir ou l'amoindrir ?

Le mal des transports est une affection relativement fréquente notamment en voiture... sans parler sur un bateau : lorsque la mer est agitée, on est nombreux à être touchés ! Il existe des méthodes qui peuvent aider à l'éviter et le soigner. Des techniques pratiques qui consistent à fixer un point lointain, à ne pas lire, à s'installer dans le sens de la marche, à ne pas boire et à manger léger. Il existe aussi des traitements médicamenteux : antihistaminiques, traitements pour l'oreille interne ou anti-vomitifs...

Le mal des transports est provoqué notamment par une conflit de "communication" entre les yeux et ce qu'on appelle le vestibule, c'est-à-dire le siège de l'équilibre situé dans l'oreille interne. Les premiers voient bien que l'on est en mouvement mais, dans le même temps, le second ne perçoit pas que le corps bouge. Ce décalage gêne l'organisme dans son adaptation au mouvement. 

Des signaux contradictoires peuvent aussi être transmis au cerveau lorsqu'une personne subit le roulis d'un bateau, par exemple, tout en fixant le mur immobile de sa cabine. Cela peut également arriver lorsque l'on regarde un film tourné avec une caméra à l'épaule.

De même le mal des transports peut être provoqué par une trop forte stimulation du siège de l'équilibre dans l'oreille interne, notamment en cas de mouvement excessif.

Mal de mer, mal en voiture, en avion, dans l'air et l'espace...

Le mal des transports, qu'on peut aussi appeler le mal des mers, se manifestent dans ces situations :

• sur un bateau, notamment quand la mer n'est pas calme,

• en voiture,

• sur un manège,

• dans l'espace...

Mal de terre

Des symptômes proches du mal des transports peuvent se manifester dans l'utilisation des jeux vidéos, mais également chez les marins qui remettent le pied à terre (on parlera d'un mal de terre...).

1. Cinétose est formé de ciné (transport) et d'ose (pour affection médicale) : il s'agit donc d'un mal en lien avec le transport.

2. On parle aussi de naupathie qui est formée de nau (pour navire) et de pathie (qui correspond à douleur, souffrance), en somme, une douleur liée à un séjour en bateau.

Le mal des transports trouve son origine dans le décalage de perception entre le cerveau et les yeux, quand les informations des deux organes semblent contradictoires, les yeux perçoivent le mouvement mais pas le vestibule située dans l'oreille interne, ou au contraire, l'organisme perçoit que ça tangue (comme dans un bateau ou sur un manège), mais les yeux fixent un objet inerte etc. L'inverse est possible lorsque les personnes sont statiques mais regardent un objet en mouvement.

Facteurs de risque

Il existe plusieurs situations favorisant le mal des transports.

Le mal des transports  :

• est plus fréquent chez les enfants entre 2 et 12 ans.

• il toucherait plus souvent les femmes.

• il est souvent associé à un terrain migraineux,

• il apparaît chez des personnes qui présentent un trouble de l'oreille interne (on parle de labyrinthite),

• touche les femmes enceintes,

• touche les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux,

• l'appréhension ou un terrain anxieux favorise le mal des transports,

• une mauvais aération peut favoriser le mal des transports,

• il existe un terrain génétique...

Les symptômes courants du mal des transports sont les suivants :

• gêne ou inconfort au niveau du ventre,

• nausées (mal au cœur),

• vomissements,

• vertiges,

• maux de tête,

• fatigue...

Il existe plusieurs façons de prévenir et calmer le mal des transports. Certaines sont médicamenteuses, d'autres pas.

Les médecins peuvent conseiller de réduire la perception du mouvement en :

• fixant un objet lointain,

• en s'installant dans un endroit moins exposé (siège avant droit d'une voiture),

• en tenant immobiles le corps et la tête,

• en se positionnant dans le bon sens de la marche,

• en évitant de lire,

• en dormant...

💡 Bon à savoir : Les personnes concernées peuvent aussi éviter de respirer, éviter l'alcool, respirer de l'air frais, manger de petites quantités ou pas du tout sur des trajets courts, éviter une nourriture trop riche...

Quel est le meilleur médicament contre le mal des transports ?

Il existe des traitements en vente libre ou sous prescription. On peut les placer à toute fin utile dans sa trousse de secours (attention aux dates de validité). Ils comprennent de la scopolamine, de la cyclizine, du dimenhydrinate, de la diphénhydramine, de la méclozine et de la prométhazine. Attention ces traitements peuvent entraîner une somnolence. La scopolamine a un effet sur l'oreille interne. Les dimenhydrinate et diphénhydramine sont des antihistaminiques qui réduisent le risque de nausée. Le médecin traitant peut aussi proposer un traitement contre les vomissements (métopimazine). Il est nécessaire de demander conseil au médecin traitant, qui peut être un généraliste, ou au pharmacien, pour connaître les modalités d'utilisation, les intéractions et les effets secondaires éventuels. Et éviter l'automédication.

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Bracelet, homéopathie, phytothérapie...

La phytothérapie est également proposée : gingembre ou extraits de menthe poivrée. Il existe des bracelets qui appuient sur des points spécifiques d'acupuncture mais les médecins ne semblent pas considérer que cette méthode soit reconnue scientifiquement. Des spécialités homéopathiques existent aussi comme la cocculine.

Lorsqu'on est atteint de mal des transports, on peut commencer à voir son médecin traitant, bien souvent un ou une médecin généraliste. Les parents se tourneront souvent vers un ou une pédiatre pour prendre conseil. On peut également être orienté vers un ou une médecin oto-rhino-laringologue (ORL).

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en médecine générale au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

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