Gestion des risques sanitaires au Costa Rica

Le paludisme

Le paludisme

Le paludisme est une maladie transmise par piqûre de moustiques. La prévention repose principalement sur la protection contre ces piqûres qui peut être complétée par la prise de traitement médicamenteux.

ATTENTION : le paludisme peut être mortel !


 

Boisson et alimentation

 

L’eau et les aliments peuvent transmettre virus, bactéries et parasites pouvant provoquer de simples diarrhées ou des maladies plus graves.
Certaines maladies transmises par voies orales sont en partie évitables par la vaccination (Hépatite A, poliomyélite, rotavirus, typhoïde, choléra). Toutes doivent néanmoins faire l’objet de mesures préventives.
Pour les enfants, il est conseillé de consulter rapidement un médecin en cas de diarrhées accompagnée d'une perte de poids même en l'absence de fièvre. Les adultes doivent consulter si les diarrhées persistent et notamment lorsqu'elles sont accompagnées de fièvre, ou de sang ou de pus dans les selles.

L'HYGIÈNE

Il est conseillé de se laver les mains très fréquemment (eau et savon et /ou gel hydro alcoolique) et en particulier avant de préparer ou de consommer des aliments.  
Pour les enfants, on peut conseiller d’utiliser de l’eau potable pour le lavage des dents pour  éviter qu’ils n’ingèrent de l’eau contaminée.

LES BOISSONS

S’assurer de l’intégrité de l’emballage
Éviter les glaçons dans les boissons sauf s’ils sont préparés avec de l’eau potable.
Ne consommer que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau décontaminée (par filtrage, ébullition ou à l'aide de pastilles de décontamination).
 

L’ALIMENTATION

  • Les plats cuits : Les aliments doivent être suffisamment cuits et servis à une température d’au moins 60 °C pour être considérés sans risques. Éviter les buffets (même dans les grands hôtels) et les aliments susceptibles d’être restés plusieurs heures à température ambiante ou à l'air libre.
  • Les plats crus : Pour être consommés crus les fruits et les légumes doivent être lavés à l’eau décontaminée et pelés. Les glaces (notamment artisanales) sont déconseillées si l'on ne peut s’assurer de leur provenance et du respect de la « chaîne du froid ».
  • Les produits d’origine animale : Les viandes, poissons, œufs doivent être particulièrement cuits. Il est déconseillé de consommer du lait cru ou du fromage au lait cru: les produits laitiers doivent être pasteurisés Dans les pays où les poissons et les crustacés peuvent contenir des biotoxines dangereuses, il est conseillé de se renseigner auprès de la population locale.
  • Les crustacés sont particulièrement déconseillés car ils ont pu être récoltés dans des eaux contaminées.

Eau et autres boissons non alcoolisées disponibles 

  • Consommation de l'eau du robinet : l'eau est potable. L'eau du robinet est en principe potable, mais des risques de pollution bactériologique et chimique restent possibles et les étrangers boivent de préférence l'eau en bouteille.Pour tous renseignements, consulter l' "Instituto costarricense de investigación y enseñanza en nutrición y salud" (INCIENSA) - Tél. 00 [506] 279.99.11. courriel : inciensa@inciensa.sa.cr.
  • Utilisation de moyens de désinfection individuels : fréquemment utilisés.

Consommation d'alcool 

  • Elle est autorisée pour les adultes.

Poissons et coquillages toxiques 

  • oui. Risque de "ciguatera", sur la côte du Pacifique, lors de la consommation de certains poissons, à certaines périodes de l'année.En cas d'apparition de symptômes d'intoxication (engourdissement des lèvres, de la langue, des jambes et des bras), il faut s'adresser, dans les plus brefs délais au Centro de intoxicaciones de Hospital Nacional de los niños - Tél. 00 [506] 223.10.28, afin d'éviter des complications graves pouvant entraîner la mort.

Parasites transmis par voie digestive 

  • Amibiase : endémique de 1 à 5 %.

Autres virus transmis par voie digestive

  • Hépatite A : endémique avec poussées épidémiques tous les 10 ans environ.
  • Hépatite E : présente

Autres bactéries transmises par voie digestive

  • Choléra : présent. Mais bien contrôlé. très peu de cas.
  • Typhoïde : endémique de 10 à 100 cas par millions d'habitants.
  • Autres infections intestinales : diarrhées bactériennes et virales, taeniasis à hymenolepis nana, H. Diminuta, taenia saginata, T. solium.

Se faire vacciner 

Moustiques et autres insectes

 

Piqûres, morsures de moustiques, de tiques ou d'autres insectes peuvent transmettre des virus, des bactéries ou des parasites.

Toutes ces maladies doivent avant tout faire l'objet d'une prévention antivectorielle efficace, même si certaines sont évitables par la vaccination ou peuvent être prévenues en partie par une prophylaxie médicamenteuse.

La prévention repose sur la protection contre les piqûres de moustiques, le jour, la nuit, sur la peau et à travers les vêtements.

La Société de Médecine des Voyages a édité un dépliant  qui donne toutes les modalités pour cette protection préventive.

Paludisme

  • Moustiquaires et produits d'imprégnation : Recommandés. Disponibles sur place.
  • Nécessité d'une chimioprophylaxie selon les lieux de séjour : Non, le risque est très faible.
  • Nécessité d'une protection médicamenteuse (chimioprophylaxie) selon la saison : Non, le risque est très faible.
  • Pourcentage relatif d'infection à plasmodium Falciparum (forme potentiellement  mortelle du paludisme) : Majoritairement P.Vivax.
  • Zones où le paludisme sévit : Risque faible de transmission toute l’année dans la province de Limón mais pas à Puerto Limón.

Fièvre jaune

  • Risques de transmission sur tout ou une partie du territoire.

Dengue

  • Risque potentiel

Chikungunya

  • Transmission locale actuelle ou antérieure du virus.

Zika

  • Zone dans laquelle la circulation du virus Zika avant 2015 est attestée ou zone touchée par une transmission en cours qui n’est plus dans la phase de nouvelle introduction ou de réintroduction mais pour laquelle il n’existe aucune preuve d’interruption.

Se faire vacciner

Vie pratique et Loisirs

 

Les accidents de la route et accidents de la voie publique sont une cause majeure de rapatriement sanitaire. La conduite ou les activités de loisir (randonnées en altitude, plongée...) peuvent ainsi constituer un risque lors d'un voyage. Quelques consignes vous aideront à profiter de votre séjour en toute sécurité.

La prévention est pourtant simple : vigilance redoublée, port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux-roues et utilisation de sièges auto pour les enfants en bas âge. Pourquoi sont-elles si souvent négligées par les voyageurs là où le risque est pourtant majoré ? Le fréquent non-respect par les locaux n’est pas une bonne raison.

Autant que possible, on évitera de conduire soi-même et de rouler de nuit.

Conduite 

  • Caractéristiques des routes : mal entretenues
  • Organisation des secours routiers : acceptable, mais rapidité relative. La Croix Rouge est très présente sur l'ensemble du territoire.

Baignade

  • Piscines : seules les piscines publiques sont contrôlées.
  • Baignade : risque de noyade, car les courants sont dangereux, surtout à Manuel Antonio et Jaco.
  • Bilharziose : absente
  • Mal aigu des montagnes (MAM) : Possible dès 3 000 m d'altitude.

Requins 

  • signalés. Mais ils ne sont pas dangereux.

Relations sexuelles

 

Le voyage souvent induit des comportements à risque. Et les IST ne se résument pas au SIDA.

L’usage du préservatif masculin ou féminin est le moyen majeur de prévention contre les IST.
Il est hautement conseillé aux voyageurs ayant eu des conduites sexuelles à risque de consulter au plus tôt, dans les 24 heures suivantes, pour un éventuel traitement post-exposition notamment pour le VIH, dans leur intérêt et celui de leurs partenaires actuels et futurs.

Hépatite B

  • Méso Endémique, surtout dans les régions région sud et sud-est (0,62 % de la population est infectée en 2015). Programme de vaccination systématique en place.

Sida

  • Utilisation du matériel à usage unique : fiable.
  • Disponibilité de préservatifs fiables : Oui.
  • Infections sexuellement transmissibles : fréquentes.

Hépatite C

  • présente. Présence également de l'hépatite delta.

Se faire vacciner

Infections autres

 

D'autres infections peuvent être prévenues, soit en évitant leur transmission, soit par la vaccination lorsqu'elle existe.

On dispose de vaccins contre la diphtérie, la plupart des méningites, le tétanos et la tuberculose.

Les autres infections sont transmises soit par des insectes, soit par l'alimentation, soit par contamination directe ou sanguine. La prévention se rapporte au mode de contamination.

Se faire vacciner 

Méningites à méningocoques

  • très rare. C et B.

En savoir plus sur les méningites

Diphtérie

  • absente.

Tétanos

  • présent. Mais très rare

Se faire vacciner 

Animaux

 

Ceux que l’on emmène, ceux que l’on est venus voir, ceux que l’on n’a pas souhaité rencontrer, tous demandent un peu de considération.

La première des précautions à prendre en voyage est de ne toucher aucun animal.

Un animal porteur de la rage peut avoir l'air inoffensif. Si vous êtes victime d'une morsure, griffure ou si un animal à sang chaud vous lèche au niveau du visage ou d'une plaie, il est conseillé de se rendre dans un centre antirabique dans les 48 heures qui suivent l’agression.

Rage

  • Présence de rage animale : de rares cas de rage existent dans ce pays.
  • Disponibilité du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire : on trouve facilement sur place du vaccin à usage humain produit sur culture cellulaire : Type cellules diploïdes en provenance de France. On peut se procurer le vaccin au Ministère de la Santé - Zoonosis.
  • Disponibilité d'immunoglobulines antirabiques spécifiques : Ministère de la Santé - Zoonosis.
  • Où se rendre, qui appeler pour recevoir un traitement après exposition : 223. 03.33.

Animaux venimeux

  • Serpents : crotalus (serpent à sonnette). Lachesis. micrurus (corail). bothrops (taboga).
  • Scorpions, araignées, etc. : présents. Mais ils ne sont pas dangereux. Il existe toutefois une variété de grenouille de couleur rouge, dont la peau sécrète une substance venimeuse.
  • Sérums antivenimeux : disponibles sur place. Ils proviennent de l'Institut Clodomiro Picado - Costa Rica.

Se faire vacciner

Sources

Nos informations proviennent du ministère de la Santé français (BEH – Bulletin épidémiologique hebdomadaire), de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), du Cimed (Comité d'information médicales) et du ministère des Affaires étrangères.

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