TDAH ou trouble du déficit de l’attention

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Le trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental qui affecte la capacité d'une personne à maintenir son attention, à se concentrer et à contrôler son comportement. Il est généralement diagnostiqué chez les enfants, mais peut également être présent chez les adultes. Dans cet article, nous allons explorer les différents aspects du TDAH, notamment ses types, ses causes, ses symptômes et les traitements possibles.

Le TDAH est un trouble qui se caractérise par une inattention, de l’impulsivité et une hyperactivité cérébrale. Les personnes présentant un TDAH ont souvent des difficultés à se concentrer sur des tâches répétitives ou monotones. Elles ont aussi des difficultés à rester assises pendant de longues périodes et à suivre des instructions complexes. Ce trouble peut affecter leur réussite scolaire, leurs relations interpersonnelles et leur qualité de vie en général. Selon la Haute autorité de santé, 3,5 à 5,6 % des enfants scolarisés en France souffriraient de  cas de TDAH. L’âge moyen du diagnostic se situe aux alentours des 9 - 10 ans.

Le trouble du déficit de l'attention/hyperactivité se caractérise généralement par ces symptômes : de l'inattention, une forme d'impulsivité et une hyperactivité, parfois combinées ou non. Les personnes atteintes de TDAH sont souvent touchées également par l'anxiété. Des thérapies sont proposées et mises en place ainsi que des soins adaptés.

Les symptômes du trouble de l’attention (TDAH) varient d'une personne à l'autre et peuvent être différents selon l'âge. Chez les enfants atteints de TDAH, les symptômes les plus courants incluent :

• une difficulté à rester concentrés sur une tâche notamment lors du travail scolaire ;
• une facilité à être distraits dans la vie quotidienne ;
• des problèmes pour suivre des instructions, des troubles de l'apprentissage;
• de l’impulsivité ;
• une hyperactivité ;
• des difficultés à se faire des amis.

Pour le TDAH adulte, les symptômes peuvent inclure :

• des problèmes de concentration et de mémoire ;
• de l’impulsivité ;
• une difficulté à organiser les tâches et à suivre les échéances ;
• une propension à interrompre les autres ;
• de la procrastination ;
• une difficulté à attendre son tour ;
• un manque de patience ;
• des difficultés à concilier vie professionnelle et vie familiale ;
• une prédisposition aux addictions ;
• des difficultés à entretenir ses relations amicales.

TDAH adulte et fatigue vont également souvent de pair à cause de l'hyperactivité cérébrale, du stress ou de l'anxiété causés par ce trouble au quotidien.

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est classé en trois formes selon les symptômes prédominants :

• Le type inattentif : il se caractérise par des difficultés d'attention et de concentration. Les personnes atteintes de ce type de TDAH peuvent sembler “rêveuses” ou “distraites”.
• Le type hyperactif-impulsif : caractérisé par une agitation physique, une hyperactivité, une impulsivité et une difficulté à attendre son tour. Les personnes atteintes de ce type de TDAH peuvent avoir du mal à rester assises et peuvent parler sans réfléchir.
• Le type combiné : il est caractérisé par des symptômes à la fois d'inattention et d'hyperactivité-impulsivité.

💡 Bon à savoir : La majorité des enfants diagnostiqués TDAH appartiendrait au type combiné selon les dernières études réalisées.

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Les causes exactes du syndrome TDAHs ont encore inconnues, mais des recherches ont montré que des facteurs génétiques et environnementaux peuvent jouer un rôle dans son développement. Les enfants dont les parents souffrent de TDAH ont ainsi plus de risques de développer un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité. Les études en cours ont permis de faire plusieurs observations importantes :

• Certains facteurs de risque liés à la période néonatale, tels que la prématurité, la souffrance néonatale avec un manque d'oxygène, l'exposition au tabac, ou la consommation d'alcool pendant la grossesse peuvent augmenter les chances de développer le TDAH.
• Les jeunes atteints de TDAH présentent également des dysfonctionnements dans certains circuits cérébraux qui transmettent des informations, en particulier dans les zones du cerveau responsables du contrôle des comportements.
• Chez certains enfants hyperactifs, une carence en fer peut être associée à des symptômes plus marqués de TDAH.

✍️ À noter : il est également important de comprendre que le TDAH n’est pas lié à un contexte familial défaillant en matière d’éducation, ni à un stress psychologique ou à une mauvaise formation scolaire.

Le TDAH chez les enfants ou chez les adultes ne peut pas être guéri, mais les symptômes peuvent être pris en charge avec des traitements et médications appropriés. Les traitements pour le TDAH peuvent inclure des médicaments, des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et des changements de mode de vie. Les traitements médicamenteux pour le TDAH peuvent aider à réduire les symptômes du TDAH tels que l'hyperactivité et l'impulsivité. Le traitement par un médicament n’est pas systématique et il ne se substitue en aucun cas aux mesures non médicamenteuses.

Les traitements médicamenteux utilisés pour le TDAH sont des psychostimulants qui visent à stimuler le système nerveux central. En France, un seul de ces médicaments, le méthylphénidate, est disponible. Cependant, il est important de surveiller étroitement son utilisation, car il peut causer divers effets secondaires tels que l'insomnie, le ralentissement de la croissance, des palpitations cardiaques, la diminution de l'appétit, des maux de tête, des douleurs abdominales, des troubles de l'humeur etc.

Les traitements non médicamenteux sont toujours privilégiés en première intention. Ils reposent notamment sur une psychothérapie individuelle ou en groupe. La thérapie comportementale et cognitive semble être la plus efficace pour aider les personnes atteintes de TDAH à vivre avec leurs symptômes. Des séances d'orthophonie peuvent aussi être prescrites en cas de troubles du langage écrit ou du langage oral. Une rééducation en ergothérapie et/ou en psychomotricité peut également être nécessaire si l’enfant souffre de dyspraxie.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en neurologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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