La commotion cérébrale est une perturbation du fonctionnement du cerveau, consécutive à un traumatisme crânien. C'est-à-dire consécutive à un choc direct ou indirect, au niveau de la boîte crânienne, du visage, du cou ou du corps. Elle peut aussi résulter d'une accélération ou d'une décélération brusque.
Définition : qu'est-ce qu'une commotion cérébrale ?
Par commotion cérébrale, on désigne les conséquences, au niveau du cerveau, d'un traumatisme crânien. Le cerveau est en effet fragile. Il est partiellement protégé des chocs par la boîte crânienne, les membranes des méninges et le liquide céphalo-rachidien. Cependant, cela ne suffit pas toujours à éviter les dommages cérébraux, surtout que les vertèbres au niveau du cou sont très mobiles. Il y a traumatisme crânien quand il y a un choc reçu entre le cerveau et la boîte crânienne. Ce choc peut endommager le tissu cérébral et engendrer des lésions plus ou moins graves.
Quelles sont les causes d'un choc à la tête ?
Une commotion cérébrale peut avoir diverses causes. En premier lieu, un choc direct au niveau de la boîte crânienne, dû à un accident de la route, un accident domestique, une chute, un coup porté (agression), un accident sportif (notamment au rugby, à la boxe) ou encore une arme à feu. Autre cause possible : un choc indirect, c'est-à-dire un choc au niveau du cou, du corps, de la face, ou une accélération brutale ou une décélération brutale (cas des pilotes de Formule 1), qui vont générer une onde de choc (force impulsive) jusqu'au cerveau. Ces chocs directs et indirects peuvent avoir pour conséquence un fonctionnement cérébral altéré et des lésions du tissu cérébral.
Quels sont les signes et symptômes d'une commotion cérébrale ?
Les symptômes d'une commotion cérébrale dépendent de la gravité du traumatisme crânien, lesquels sont proportionnels à l'importance de l'onde de choc. Quant à la durée d'une commotion cérébrale, les symptômes peuvent être transitoires ou persister toute la vie :
- commotion cérébrale légère : perte de connaissance et confusion cérébrale brèves. Elles s'accompagnent de maux de tête, vertiges, nausées, voire de vomissements ;
- commotion cérébrale sévère : perte de connaissance durable et profonde (coma). En cas de fracture du crâne, il peut se déclencher une hémorragie du nez et des oreilles. À la reprise de conscience, peuvent survenir des vomissements, maux de tête, des problèmes d'élocution, de langage, de mémoire, de vision, d'équilibre voire une insensibilité de certains membres.
Quelles sont les conséquences et complications d'une commotion cérébrale ?
Les conséquences d'une commotion cérébrale peuvent être de gravité variable et nécessitent une surveillance rapprochée pendant les 48 heures qui suivent le choc. On peut observer des effets neurologiques : des lésions au niveau du tissu cérébral (microdéchirures), un déséquilibre dans l'oxygénation du cerveau, mais aussi un déséquilibre sur le plan métabolique et chimique (taux de calcium élevé dans les cellules), une variation du taux de glucose (qui fournit l'énergie aux cellules cérébrales) ou encore une excitation des neurones.
Comment diagnostiquer une commotion cérébrale ?
Pour mesurer l'impact d'un choc direct ou indirect sur le cerveau, donc la gravité de la commotion cérébrale, le médecin réalise un examen clinique et prescrit plusieurs examens :
- examen clinique : évaluation de l'état de conscience de la personne, de sa confusion mentale, de ses réflexes… ;
- examens d'imagerie médicale : un scanner cérébral ou une IRM du cerveau sont nécessaires pour déterminer l'existence de lésions et leur degré de gravité, l'existence d'une hémorragie ou d'une fracture du crâne ;
- prise de sang : on va rechercher la présence du marqueur de la souffrance cérébrale, la protéine S100 β ;
- examens neurologiques : le but est d'évaluer les fonctions cognitives de la personne (mémoire, élocution, capacité de concentration…) ;
- électroencéphalogramme : le but est de mesurer l'activité électrique du cerveau.
Quels sont les traitements pour une commotion cérébrale ?
Les traitements de la commotion cérébrale varient d'un patient à l'autre en fonction de la gravité de la commotion. Ils commencent par un repos total de la personne pendant 48 heures. Très souvent les symptômes s'estompent dans les 10 jours à un mois qui suivent le choc cérébral. Ils peuvent perdurer au-delà, sur le plan physique, psychologique et cognitif, surtout si la commotion cérébrale est sévère et qu'il ne s'agit pas de la première commotion cérébrale pour le patient.
Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en neurologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.
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Vos questions fréquemment posées :
Que faire en cas de commotion cérébrale ?
En cas de commotion cérébrale légère, il faut consulter son médecin. S'il s'agit d'une commotion cérébrale plus sévère, avec perte de conscience, alors il faut immédiatement appeler les secours. Il faut un repos complet de la personne, aussi bien physique que mental, pendant 48 heures. Il est en effet crucial de s'économiser pour permettre au cerveau de récupérer au plus vite. Par repos total, on entend absence d'activité physique, professionnelle, intellectuelle ou sociale, pour ne pas fatiguer le cerveau et le laisser se rééquilibrer. Au cours de cette période de repos, la personne reste sous surveillance, tout symptôme anormal devant faire l'objet d'une attention particulière, le risque de symptômes tardifs de commotion cérébrale comme un hématome extradural ou sous-dural étant présent. La reprise des cours, du sport ou du travail se fera ensuite de façon graduelle.
Comment soigner la commotion cérébrale ?
La commotion cérébrale est une lésion cérébrale provoquée par un choc à la tête. Elle peut être très légère et ne nécessiter aucun traitement, ou à l'inverse être sévère et nécessiter un traitement qui sera adapté au patient.
Est-ce qu'une commotion cérébrale est grave ?
En cas de symptômes tels que : des vomissements, une perte de connaissance ou des troubles de la vision, il est nécessaire de contacter immédiatement les urgences.
Quelle est la différence entre un traumatisme crânien et une commotion cérébrale ?
Une commotion cérébrale est la conséquence d'un traumatisme crânien.
Quels sont les effets d'une commotion cérébrale ?
Les effets d’une commotion cérébrale peuvent être immédiats ou se manifester plusieurs jours ou semaines après l’accident. Certains symptômes, comme les maux de tête et la fatigue, peuvent persister pendant des mois voire des années.
Pathologies associées à la neurologie
- Accident vasculaire cérébral
- Algie vasculaire de la face (AVF)
- Alzheimer
- Aphasie
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- Autisme
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- Commotion cérébrale
- Crise d’épilepsie
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- Syndrome de Guillain-Barré
- Syndrome de l'homme raide
- Syndrome des jambes sans repos
- Syndrome de Korsakoff
- Syndrome de Rett
- TDAH (trouble du déficit de l'attention/hyperactivité)
- Traumatisme crânien