Électroencéphalogramme (EEG)

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L'EEG (électroencéphalogramme) est un examen neurologique qui enregistre l'activité électrique du cerveau en utilisant des électrodes placées sur le cuir chevelu. Cet examen non invasif est utilisé pour diagnostiquer une variété de troubles neurologiques, y compris l'épilepsie, les troubles du sommeil et les lésions cérébrales. Voici donc tout ce que vous devez savoir sur les raisons de faire un EEG, le déroulement et les résultats de cet examen.

L'EEG en médecine est utilisé pour mesurer l'activité électrique du cerveau en enregistrant les ondes cérébrales. Les ondes cérébrales sont des signaux électriques produits par les cellules nerveuses (neurones) dans le cerveau. L'EEG peut enregistrer plusieurs types d'ondes cérébrales, y compris les ondes delta, thêta, alpha, bêta et gamma, qui sont associées à différents états de conscience et processus cognitifs. Pour mesurer ces ondes, il est nécessaire de placer des électrodes sur le cuir chevelu du patient. Il s’agit d’un examen non invasif et non douloureux.

Grâce à l’électroencéphalogramme, la dépression peut être mieux détectée et traitée. En effet, des scientifiques ont récemment découvert que l’EEG pouvait orienter les médecins vers les meilleurs traitements selon la réponse cérébrale de chaque patient à la suite de stimulus ciblés.

L’examen électroencéphalogramme est utilisé pour diagnostiquer une variété de troubles neurologiques. Il permet en effet de diagnostiquer l'épilepsie, mais aussi de détecter des troubles du sommeil (narcolepsie par exemple), des lésions cérébrales ou encore la maladie d'Alzheimer. L'EEG peut également être utilisé pour évaluer les patients sous anesthésie générale ou pour déterminer si un patient est en état de mort cérébrale.

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Pour réaliser un EEG du cerveau, il faut compter environ 30 à 60 minutes. Cet examen peut être réalisé sur un patient éveillé ou sur un patient endormi (anesthésie générale, EEG de sommeil…). Le patient est allongé sur un lit ou une chaise inclinée, les yeux fermés, et les électrodes sont placées sur le cuir chevelu à l'aide d'un gel conducteur. Les électrodes enregistrent l'activité électrique du cerveau pendant que le patient est en repos ou pendant une stimulation lumineuse intermittente. 

Pendant l'examen, le patient est invité à ouvrir et fermer les yeux à plusieurs reprises, ainsi qu'à respirer profondément pendant trois à cinq minutes. Cette épreuve est appelée "hyperpnée", elle permet de détecter des anomalies mineures. Une stimulation lumineuse intermittente (SLI) est également réalisée au cours de l'électroencéphalogramme. Elle implique l'utilisation d'un stroboscope qui émet une série d'éclairs lumineux à fréquence variable. Cependant, cette stimulation peut déclencher des crises épileptiques chez certaines personnes.

Pour les personnes souffrant d'épilepsie, l’électroencéphalogramme peut être réalisé sur plusieurs jours grâce à un enregistrement vidéo de l'activité cérébrale. Les méthodes s'adaptent aux pathologies et aux troubles recherchés. Lorsque l’EEG a pour but d’étudier les troubles du sommeil d’un patient, des explorations polygraphiques et polysomnographiques sont généralement réalisées. Les électrodes analysent ainsi l'activité du cerveau pendant la nuit. Les mouvements respiratoires, les mouvements des yeux ou encore le taux d’oxygénation du sang sont aussi pris en compte.

Il est important de noter que la précision temporelle de l'EEG est de millisecondes par milliseconde. Cela signifie que l'EEG peut enregistrer des changements très rapides dans l'activité électrique du cerveau, qui peuvent être utiles pour diagnostiquer certains troubles neurologiques.

Il n'y a pas de contre-indications ou de dangers associés à la réalisation d’un électroencéphalogramme. En effet, cet examen est non invasif et peut être réalisé chez l’adulte, mais aussi chez l’enfant et le nourrisson. Cependant, le patient doit suivre les instructions du médecin avant et pendant l'examen. Il doit notamment rester calme durant toute la durée de l’EEG et suivre les consignes qui lui sont données. Puisque des électrodes sont posées sur le cuir chevelu, il est important de bien se laver les cheveux la veille ou le jour même. Il peut aussi être nécessaire d'arrêter de prendre certains médicaments avant l'EEG, car ils peuvent affecter les résultats de l'examen. De plus, il est important de noter que l'EEG peut ne pas détecter certains types de crises d'épilepsie, en particulier celles qui surviennent très rapidement.

Après un EEG, les résultats sont interprétés par un neurologue spécialisé dans l’analyse de l'activité électrique du cerveau. Les résultats sont obtenus à partir des enregistrements d’ondes cérébrales, et permettent de mettre en évidence des anomalies dans l'activité cérébrale.

Lorsque l'électroencéphalogramme est réalisé pour détecter des anomalies liées à l'épilepsie, le neurologue recherchera la présence de décharges épileptiques anormales, qui apparaissent sous la forme de pics et d'ondes lentes. Ces décharges épileptiques peuvent être généralisées ou localisées à une région spécifique du cerveau.

En dehors de l'électroencéphalogramme pour épilepsie, l’examen peut également être utilisé pour évaluer les lésions cérébrales, diagnostiquer des troubles du sommeil, évaluer les fonctions cognitives ou détecter des anomalies de l'état de conscience. Les résultats peuvent ainsi révéler la présence d'ondes lentes, qui sont associées à des lésions cérébrales, ou d'ondes rapides, qui sont associées à une activité cérébrale accrue.

Il convient de noter que les résultats de l'électroencéphalogramme doivent être interprétés en tenant compte de l'ensemble des symptômes et des antécédents médicaux du patient. En effet, une activité cérébrale anormale ne suffit pas à poser un diagnostic précis, et doit être interprétée en fonction des autres éléments du dossier médical. En cas d’EEG anormal, le médecin pourra prendre les mesures nécessaires afin de mettre en place un traitement adapté.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en neurologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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