BPCO

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La BPCO signifie bronchopneumopathie chronique obstructive. Elle se manifeste au début par de la toux avec des expectorations. La toux peut devenir chronique. Cette maladie des poumons peut évoluer vers des formes mortelles si elle n'est pas prise en charge car l'insuffisance respiratoire peut avoir des répercussions sur d'autres organes comme le cœur.

La BPCO apparaît souvent chez les personnes fumeuses à partir de 40 ans. On parle de la toux du fumeur ! Si c'est votre cas et que vous remarquez des anomalies respiratoires : le matin vous êtes pris de toux, avec expectoration, intermittente, puis chronique, ou vous vous sentez plus essoufflé que les gens de votre âge face aux mêmes efforts, dans ces cas, il serait utile que vous contactiez le médecin traitant, en général, un ou une généraliste, qui pourra vous orienter vers un spécialiste si nécessaire, comme un ou une pneumologue. Plus tôt cette maladie est détectée plus il sera possible de limiter ses effets et de la ralentir. 

La bronchopneumopathie chronique obstructive ou BPCO est une maladie fréquente affectant les poumons, entraînant des difficultés respiratoires. Cette pathologie est souvent associée à des termes comme emphysème et bronchite chronique. L’OMS précise que la BPCO est l’une des principales causes de décès dans le monde, avec plus de 3 millions de décès enregistrés en 2019, faisant de cette maladie la troisième cause de mortalité à l’échelle mondiale.

BPCO signifie : bronchopneumopathie chronique obstructive. C’est une maladie respiratoire chronique caractérisée par une réduction progressive du souffle.

La BPCO se caractérise par une inflammation des voies respiratoires et une obstruction progressive des poumons, rendant la respiration de plus en plus difficile. Cette maladie chronique est principalement causée par le tabagisme, bien que la pollution de l’air et l’exposition à des substances chimiques ou poussiéreuses au travail ou à la maison puissent aussi être des facteurs déclencheurs. Une prise en charge médicale est essentielle pour ralentir la progression de la maladie.

La bpco est associé au tabac dans 80% des cas. Y compris au tabagisme passif. Les expositions professionnelles sur le lieu de travail et la pollution atmosphérique peuvent aussi entraîner une bronchopneumopathie chronique obstructive.

Le symptôme le plus fréquent de la BPCO est la dyspnée, c’est-à-dire une difficulté croissante à respirer.

Bronches

La maladie se développe lentement et commence généralement par un épaississement des bronches et une production excessive de mucus.

Insuffisance respiratoire

Cette obstruction des voies respiratoires entraîne des épisodes de toux persistante et des essoufflements fréquents. La BPCO peut évoluer vers l’emphysème, un état où les alvéoles pulmonaires sont progressivement détruites.

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La BPCO est classée en cinq stades selon la gravité des symptômes :

1. Stade 0 : Essoufflement lors d’efforts physiques importants (monter des étages).

2. Stade 1 : Essoufflement lors d’efforts physiques modérés (marche rapide ou sur une pente).

3. Stade 2 : Essoufflement durant des efforts sur terrain plat.

4. Stade 3 : Essoufflement qui oblige à s'arrêter pour respirer.

5. Stade 4 : Essoufflement présent même au repos.

Exacerbation

Les exacerbations surviennent lorsque les symptômes s’aggravent de manière aiguë, souvent déclenchées par des infections respiratoires.

Le diagnostic de la BPCO repose sur des tests fonctionnels respiratoires, comme la spirométrie, qui permettent de mesurer la capacité respiratoire du patient. D’autres examens peuvent être prescrits, notamment :

• Une analyse des gaz sanguins pour évaluer l’oxygénation du sang ;

• Un test physique comme une marche contrôlée ;

• Une radiographie thoracique pour observer l’état des poumons.

Bien qu’il n’existe pas de traitement curatif pour la BPCO, divers traitements peuvent aider à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients. Ces options incluent :

• Les bronchodilatateurs pour ouvrir les voies respiratoires ;

• La kinésithérapie respiratoire pour aider à éliminer le mucus ;

• Une activité physique adaptée pour maintenir la fonction pulmonaire ;

• L’oxygénothérapie dans les cas les plus graves ;

• Une antibiothérapie en cas d’infection respiratoire ;

• L’arrêt définitif du tabac.

✍️ À noter :  une prise en charge régulière par des professionnels de santé est indispensable pour gérer la maladie et éviter des complications.

>>> A lire aussi : Prise en charge rééducative des patients atteints d'une BPCO

Comme le précise Santé publique France, la bpco ne se guérit pas. Il est d'abord nécessaire de prendre en charge cette maladie tôt afin de réduire la progression de ses symptômes et de maintenir une meilleure fonction respiratoire possible. Pour ce faire, il est nécessaire d'envisager des mesures d'hygiène de vie comme arrêter le tabac (sevrage tabagique) et pratiquer une activité physique. L'éducation thérapeutique est importante : elle permet de mieux connaître cette maladie. La vaccination est un atout, notamment contre la grippe et les pneumocoques. La prise de médicaments peut se révéler indispensables comme des bronchodilatateurs. Et une réhabilitation respiratoire peut être envisagée car elle a pour but d'améliorer la vie des patientes et patients.

La bronchite chronique se manifeste par une toux accompagnée de mucus pendant au moins trois mois par an, sur une période d’au moins deux ans.

Toux, essoufflement

Si cette condition s’accompagne d’une obstruction des voies respiratoires, elle peut évoluer vers une BPCO. La principale différence réside dans la baisse progressive de la capacité respiratoire en cas de BPCO.

L’emphysème est une forme grave de maladie pulmonaire où les alvéoles, petites cavités dans les poumons, sont détruites. Cette pathologie est souvent associée à la BPCO et peut avoir des répercussions sévères sur la capacité des poumons à absorber l’oxygène.

Affections du poumon

En outre, la BPCO peut être liée à d’autres maladies, notamment les cancers pulmonaires, les affections cardiaques, et des troubles digestifs ou endocrinologiques.

Cet article médical a été relu et validé par un  médecin spécialiste en pneumologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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