Dilatation des bronches (DDB) ou bronchiectasie ou bronchectasie

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La dilatation des bronches (DDB) ou bronchiectasie ou bronchectasie est une pathologie pulmonaire. Souvent sans cause connue, ou à la suite d'une infection, une partie des bronches est dilatée causant toux chronique, douleur, expectoration de mucus, gêne respiratoire. Le diagnostic de la bronchiectasie nécessite une évaluation approfondie comprenant des tests d'imagerie et des examens fonctionnels respiratoires.

La bronchiectasie ou bronchectasie désigne la dilatation d’un segment de bronche. Cette affection pulmonaire chronique peut être congénitale (présente à la naissance) ou acquise. 

Maladie des bronches

La bronchectasie, ou dilatation des bronches,  peut être localisée, c’est-à-dire n’affecter qu’une région d’un seul poumon, ou elle peut être diffuse et donc toucher plusieurs régions des deux poumons.

Les soins de la bronchiectasie comprennent :

• antibiotiques,

• kinésithérapie respiratoire,

• médicaments pour fluidifier le mucus,

• bronchodilatateurs,

• oxygénothérapie...

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Les causes ne sont pas toujours identifiées, et dans ce cas on parle de bronchectasie idiopathique. Quand une cause est diagnostiquée, il peut s’agir : 

• d'une infection, notamment la tuberculose;

• d’un trouble héréditaire du type dyskinésie ciliaire primitive;

• de déficits de l'immunité; 

• d’une obstruction des voies respiratoires. Elle peut être consécutive à la présence d’un corps étranger inhalé, à un gonflement des ganglions lymphatiques (adénopathie) ;

• de l’inhalation d’une substance toxique (tabac, silice, gaz…) ;

• d'un traumatisme ;

• suite d'une opération d'une tumeur du poumon...

La bronchectasie est souvent associée à la pauvreté. Dans les populations aisées, on retrouve une incidence de 0,2 cas pour 100 000 personnes (au Royaume uni) et jusqu'à 735 cas pour 100000 personnes chez les enfants aborigènes d'Australie. 

✍️ À noter :  les patients ou patientes concernées par ces maladies risquent de souffrir de dilatation des bronches en raison de fréquentes et sérieuses infections des bronches : mucoviscidose, certaines maladies auto-immunes comme le syndrome de Gougerot-Sjögren ou la polyarthrite rhumatoïde, l'asthme et l'aspergillose bronchopulmonaire...

Pour identifier la cause d’une bronchectasie, plusieurs examens sont nécessaires. Ils englobent une analyse de sang à la recherche d’un agent infectieux, une bronchoscopie (examen de référence pour la visualisation de la trachée et des bronches), une radiographie du thorax, une tomodensitométrie, mais aussi exploration fonctionnelle respiratoire (EFR). 

Toux continue et sanglante, expectorations, douleurs thoraciques, fièvre, fatigue en sont les principaux symptômes.

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La gravité d’une bronchectasie, ou syndrome bronchitique diffus, varie beaucoup d’un patient à l’autre. En effet, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Ce que l'on peut retenir c'est que les lésions sont irréversibles. La dilatation des bronches peut déboucher sur une insuffisance respiratoire chronique. Il existe également des complications : abcès au poumon, risque d'infection généralisée, hypertension pulmonaire, insuffisance cardiaque droite...

Le traitement de la bronchectasie passe par le traitement de la cause, quand celle-ci a pu être identifiée. Les traitements peuvent aussi s’attacher à soulager les symptômes (surproduction de mucus, inflammation, gêne respiratoire...). 

• Kinésithérapie respiratoire : des exercices de kinésithérapie quotidiens permettent de désengorger les bronches et d’évacuer le mucus. Autrement dit, ces exercices permettent l’expectoration des crachats qui encombrent les voies aériennes.  

• Antibiotiques : ils sont nécessaires en cas de source infectieuse. Ils sont parfois prescrits sur le long terme, par voie orale, intraveineuse, ou par aérosol, si les infections sont chroniques. 

• Bronchodilatateurs.

• Oxygénothérapie : elle se justifie si la bronchectasie s’accompagne d’une insuffisance respiratoire sévère et donc de faibles taux d’oxygène dans le sang.  

• La réhabilitation respiratoire : elle comporte à la fois la reprise d’activités physiques adaptées et l’éducation thérapeutique de la personne. Elle permet d’accroitre la capacité à l’effort, d’améliorer la qualité de vie au quotidien et de dégager les voies respiratoires. Elle peut viser à aider le ou la patiente à cesser de fumer.

Si la personne est fumeuse, le traitement passe aussi obligatoirement par le sevrage tabagique.

La chirurgie, quant à elle, n’est envisagée qu’en dernier recours et sous certaines conditions. Ces conditions sont des symptômes pénibles que les traitements médicamenteux et kinésithérapeutiques n’ont pas suffisamment soulagés. Ainsi qu’une bronchectasie localisée et un état de santé général permettant une intervention. 

Contre la bronchectasie, il existe divers moyens de prévention.

• Lutter contre la pauvreté et ses effets.

• Respecter le calendrier vaccinal qui peut comprendre la vaccination contre la grippe, le covid 19, antipneumococcique, mais aussi contre la rougeole et la coqueluche, notamment chez les enfants.

• Le diagnostic et le traitement des affections pouvant provoquer la bronchectasie.

• Un traitement antibiotique en cas d'infection pulmonaire chez les personnes fragiles.

• La prescription d'antifongiques ou de corticoïdes...

• Se protéger de la pollution ou des émanations de gaz,

• Eviter aux enfants d'inhaler des corps étrangers,

• Avoir une activité physique bénéfique pour les poumons et une bonne oxygénation.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en pneumologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

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