Accouchement par voie basse

L'accouchement par voie basse, également appelé par voie vaginale ou naturelle, est la manière la plus "classique" de donner naissance. Lors d'un accouchement par voie basse, le bébé sort du vagin de la mère après avoir traversé le canal pelvien.

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L'accouchement est la dernière étape d'une grossesse. C'est un processus physiologique complexe qui implique des contractions utérines, l'effacement et la dilatation du col de l'utérus, et la poussée de la mère pour expulser le bébé pendant la phase de travail. Le plus souvent, il s'effectue par vois basse. Toutefois, l'accouchement par voie basse n'est pas toujours possible. Certaines conditions médicales de la mère ou du bébé peuvent nécessiter intervention chirurgicale appelée césarienne.

Accouchement par voie basse, de quoi parle-t-on ? 

L’accouchement par voie basse est le type d’accouchement le plus répandu. Dans la plupart des cas, l’accouchement pas voie basse ne nécessite pas d’intervention médicale particulière. Mais il arrive qu’une césarienne d’urgence soit réalisée, ou que certains instruments soient employés. 

Accouchement par voie basse : image d'un nouveau-né juste après l'accouchement.

💡 Bon à savoir : L’accouchement par voie basse est le type d’accouchement le plus courant (près de 70% des accouchements en France). Dans ce type d’accouchement, le bébé est expulsé via les voies naturelles sous le contrôle d'une sage-femme, On parle notamment d’accouchement vaginal.

Accouchement : qui choisir ? Gynécologue ou sage-femme ?

Sage-femme

Une ou un sage-femme (on parle aussi de maïeuticien), est une professionnelle de santé qui intervient auprès de la femme enceinte et du nouveau-né. Elle accompagne la femme avant, pendant et après l’accouchement. Il ou elle intervient dans le cadre d’un déroulement normal du processus qui mène à la naissance. Elle travaille donc avec d’autres professionnels, comme les gynécologues et/ou obstétriciens qui peuvent prendre en charge une situation pathologique. Elle joue un rôle important dans la prévention, le dépistage, l’éducation à la santé. Contactez une sage-femme.

💡 Bon à savoir : Depuis fin 2023, les femmes enceintes peuvent déclarer une sage-femme référente. C’est elle, ou lui, en tant qu’interlocutrice, qui assurera le suivi de la grossesse. Cette déclaration se fait au moment où la femme enceinte déclare sa grossesse, ou plus tard, jusqu’au 5e mois de la grossesse.
Vous pouvez trouver une référente sur le site d’ELSAN.

Gynécologue

La gynécologie prend en charge tout ce qui touche aux organes et hormones sexuels spécifiques à la femme. Le ou la gynécologue-obstétricienne intervient spécifiquement sur la phase de l’accouchement. Ces spécialistes prennent en charge aussi toutes les pathologies en lien avec ce domaine. Le ou la gynécologue est notamment amenée à suivre la grossesse et le développement de l’enfant à naître, en collaboration notamment avec la ou le sage-femme.

Déroulement et durée, comment se passe un accouchement par voie basse ?

Quand les contractions deviennent régulières et se rapprochent, la future maman doit se rendre dans la maternité où elle est inscrite. La future mère est prise en charge soit dans la salle de pré-travail, soit dans la salle de naissance si les contractions d’accouchement sont très rapprochées, ou si l’accouchement est imminent, car le col est ouvert.

La première partie de l’accouchement commence par la phase de dilatation du col. Cette phase peut prendre quelques heures. Pendant cette phase, le col de l’utérus s’ouvre progressivement pour laisser le passage au bébé.

Quand le col de l’utérus est complètement effacé, l’expulsion du bébé peut avoir lieu. Cette phase se déroule généralement en moins de 30 minutes. L’expulsion du bébé est parfois aidée par le recours à certains instruments comme les forceps ou les ventouses. Cette décision est généralement initiée par une sage femme ou un gynécologue obstétricien.  

La dernière phase de l’accouchement a lieu une dizaine de minutes après l’expulsion du bébé. Cette phase, nommée phase de délivrance, permet l'expulsion du placenta

Comment savoir si une femme peut accoucher par voie basse , et à combien de semaine d'aménorrhée peut-elle accoucher ?

La plupart des accouchements peuvent se réaliser par voie basse. C’est le type d’accouchement le plus répandu et le plus naturel. Cependant, certaines pathologies ou situations amènent à renoncer à l’accouchement par voie basse et orientent l'équipe médicale et la femme enceinte vers une césarienne

Tout d’abord, les femmes présentant un bassin étroit peuvent avoir du mal à accoucher par voie basse. En cas de doute, il est donc essentiel d’effectuer des analyses plus poussées comme une radiopelvimétrie, qui permet de mesurer précisément les dimensions du bassin.

La radiopelvimétrie est un examen d’imagerie médicale à réaliser généralement vers la 37e semaine de grossesse. Cet examen permet également de vérifier l’état du bassin en cas de traumatisme à cet endroit, ou encore de vérifier que l’enfant puisse passer par les voies naturelles même s’il se présente en siège

Les femmes qui ont déjà subi une césarienne peuvent parfois accoucher d’un deuxième enfant par voie basse, mais ce n’est pas le cas systématiquement. La radiopelvimétrie permet dans ce cas de vérifier si l’accouchement par voie basse est possible, notamment si une première césarienne a été pratiquée à cause d’un bassin trop étroit.

Si le bébé se positionne mal pendant l’accouchement (par exemple présentation par l’épaule), ou si l’accouchement par voie basse dure trop longtemps, une césarienne d’urgence devra être pratiquée. Parfois, en cas de grossesse multiple, une césarienne est préférée à l’accouchement par voie basse, et est programmée. Si le bébé a un poids estimé de plus de 4,5 kg, une césarienne est également programmée.

En cas de poussée d’herpès ou en cas d’infection au VIH (sida) avec un taux de réplication fort du virus, un accouchement par césarienne sera préféré pour éviter au maximum la contamination de l’enfant. 

Pourquoi est-ce mieux d’accoucher par voie basse ?

L’accouchement par le vagin est un accouchement qui concerne la majorité des femmes. Si l’accouchement par césarienne se déroule sous anesthésie locale ou générale, l’accouchement par voie basse peut se réaliser avec anesthésie locale ou sans anesthésie. Le choix revient à la future maman après concertation avec la sage-femme et le personnel médical.

L’accouchement par césarienne nécessite un acte chirurgical qui consiste à ouvrir la paroi abdominale, ce qui peut augmenter le risque d’hémorragie et d’infection par rapport à un accouchement par voie basse. L’accouchement par voie basse est donc moins risqué au niveau infectieux. L’accouchement par voie basse permet également de faciliter la mise au sein, et semble protéger plus le bébé des infections, car celui-ci est en contact direct avec la flore vaginale de sa mère.

Les suites d’un accouchement par voie basse sont généralement plus courtes et il nécessite une hospitalisation moindre qu’un accouchement par césarienne. Enfin, précisons que même si, dans les premiers temps, la césarienne protège plus des fuites urinaires que l’accouchement par voie basse, ce bénéfice n’est plus présent au bout de quelques années. 

 

Cet article médical a été relu et validé par un  ou une soignante spécialiste de la prise en charge des femmes enceintes au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les sage-femmes ou maïeuticiens au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

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Vos questions fréquemment posées sur l'accouchement naturel par voie basse, ses signes et symptômes :

Quel est l’accouchement le plus difficile, en terme de douleur et de contractions ?

Il n’existe pas de règles en matière d’accouchement. Certains accouchements par césarienne se déroulent plus facilement que des accouchements par voie basse, et inversement.

Généralement, un accouchement se passe bien quand la douleur de la maman est bien prise en compte, quel que soit le choix de l’accouchement et du recours à la péridurale, quand le bébé se présente bien, et que les suites de l’accouchement sont faciles. Un accouchement difficile est compliqué à prévoir, mais les équipes médicales mettent tout en œuvre pour éviter que cela ne se produise.

La future maman et le personnel soignant peuvent se concerter pour mettre au point un projet de naissance, pour que l’accouchement soit réalisé dans les meilleures conditions, et que la femme enceinte soit dans les meilleures dispositions. Ainsi, la patiente peut indiquer ses préférences ou ses décisions : la position de l’accouchement (un accouchement par voie basse peut se réaliser sur le côté, debout ou encore en position accroupie), un allaitement ou non, une péridurale ou non.

Parfois, un problème de santé de la mère ou de l’enfant nécessite une intervention d’urgence : l'accouchement est déclenché. Ce type d’accouchement, qu’il soit réalisé par voie basse ou par césarienne, peut être moins bien vécu par la femme accouchée, il est donc également important de ne pas hésiter à se faire aider après l’accouchement. 

Instruments obstétriques

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