Informations et conseils

Améliorer les chances de grossesse

Comment améliorer les chances de grossesse ?

La procréation médicalement assistée (PMA) peut être une option pour les couples qui ont des difficultés à concevoir. Il existe plusieurs méthodes de PMA qui peuvent aider à améliorer les chances de grossesse. Ces méthodes comprennent la fécondation in vitro (FIV), la fécondation intracytoplasmique (ICSI) et l'insémination artificielle.

De plus, vous pouvez améliorer votre chance de grossesse en intervenant sur divers points de votre mode de vie. Il est indispensable en plus du traitement médical d’adopter un mode de vie le plus sain possible. Ce qui est bon pour votre corps est également bon pour vos gamètes !

 

PMA

 

 
 

Alimentation

Lorsqu'on débute une procédure de procréation médicalement assistée (PMA), l'alimentation est l'un des éléments les plus importants à prendre en compte. Une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour optimiser la fécondité et les chances de tomber enceinte. Il est recommandé de consommer des aliments à haute teneur en nutriments, notamment en acides gras oméga-3, vitamines, minéraux et antioxydants.

Arrêter la « malbouffe », améliorer son régime alimentaire, essayer de manger sainement à partir de produits frais et peu transformés.
De surcroît, faire un régime, éviter l’excès de poids, arrêter de boire de l’alcool ou de fumer est beaucoup plus facile si le conjoint adopte les mêmes règles d’hygiène de vie.
Stopper la consommation de toxiques tel que le tabac, le cannabis et autres stupéfiants.
Certains médicaments peuvent être toxiques pour la qualité du sperme. N’oubliez pas de préciser les traitements que vous prenez auprès de votre gynécologue.

Durée d'abstinence

Plusieurs études ont montré que la fécondité du sperme diminue lorsque l’abstinence dépasse 2 jours. La durée optimale d’abstinence avant une PMA est de 12 à 24h.

Température

La température est l'un des facteurs les plus importants à prendre en compte dans la pratique de la PMA. 

Les testicules sont programmés pour fonctionner à 35°C. Les soumettre à des températures excessives diminue la qualité su sperme.
Une forte fièvre peut provoquer une baisse forte et prolongée (2-3 mois) de la production de spermatozoïdes.
Certaines professions exposent aux excès de température, notamment chez les cuisiniers, boulangers, métallurgistes, routiers.
Dans la vie quotidienne, il faut éviter les bains chauds, les vêtements trop serrés (pantalons, slips, boxers), ne pas poser son ordinateur portable sur ses genoux pour travailler.

Suppléments vitaminiques

Les suppléments vitaminiques sont une partie importante de la prise en charge de la procréation médicalement assistée (PMA). 

Chez les hommes dont le sperme est normal, certains produits paraissent augmenter les chances de grossesse. Il s’agit principalement de substances anti-oxydantes qui pourraient avoir un effet favorable sur la qualité des spermatozoïdes.
Comme pour la femme, ces gains sont modestes, et parfois incertains.

Le contrôle du poids

L'une des principales préoccupations des médecins en matière de PMA est le contrôle du poids. 

La nature est très tolérante, et on peut avoir des ovulations normales en étant très mince, ou au contraire plutôt en surpoids. Si l'on dépasse trop ces limites, des conséquences négatives sur la fertilité risquent d'apparaître. A l'inverse, il suffit parfois de perdre (ou de gagner) quelques kilos pour retrouver une fécondité normale, même en restant loin du poids idéal.
L'intervalle de tolérance se mesure par l'indice de masse corporelle (IMC). L'IMC se calcule par une formule simple = poids/(taille en mètre)2 . Sa valeur normale est comprise entre 19 et 24.
L'excès de poids a des conséquences prouvées scientifiquement sur la fécondité, même si l'on peut rencontrer des personnes obèses qui ont beaucoup d'enfants. Le risque de ne pas concevoir après un an d'attente est augmenté de 30% en cas de surpoids et de 80% en cas d'obésité.
Le lien avec l'infertilité est une certaine résistance des ovaires au traitement de stimulation, de moins bons résultats en FIV (-30%), un risque de fausse-couche plus élevé (+33%), et des complications de grossesse plus fréquentes (diabète - hypertension - prématurité - césarienne). Pour l'enfant à naître, l'obésité fait courir un risque supplémentaire de malformation fœtale, et d'obésité.
La trop grande maigreur est également un handicap. Pour fonctionner normalement, les ovaires ont besoin d'un certain rapport entre la masse de muscles et la masse de graisse.
Les conséquences sur la fertilité sont presque les mêmes que l'excès de poids: des troubles importants de l'ovulation, une résistance au traitement de simulation ovarienne, et de moins bons résultats en FIV.
Les sportives de haut niveau, surtout celles qui pratiquent des sports d'endurance, ont les mêmes problèmes, en raison d’un rapport trop élevé masse musculaire – graisse.
Le régime alimentaire est important. Il faut privilégier les produits frais et équilibrés, ainsi que consommer modérément les plats transformés issus de l’industrie agro-alimentaire.

Rapports sexuels

Une connaissance minimale de la physiologie du cycle féminin est importante.
Il existe certains moyens pour déterminer le jour de l'ovulation : courbe de température, test urinaire d'ovulation, modification de la glaire cervicale...
En moyenne, les femmes ovulent 14 jours avant leurs règles.
Il faut savoir que l'ovule a une durée de vie de quelques heures, contrairement aux spermatozoïdes qui peuvent vivre 5 jours maximum dans les voies génitales féminines. Il est donc préférable d'avoir un rapport avant l'ovulation plutôt qu'après.

L'exercice physique

Complément indispensable des régimes amaigrissants, il est également une activité bénéfique prouvée sur le fonctionnement ovarien.
Les micro-traumatismes répétés sur les testicules (VTT, cheval) seraient également dommageables.

Les toxiques

De nombreux produits peuvent interférer avec la fertilité, mais certains sont particulièrement concernés par la fréquence de leur utilisation et par leur nocivité.
Il est important d'éliminer les toxiques.

Le tabagisme :
Les conséquences négatives du tabagisme sur la fécondité sont absolument certaines, en fécondité naturelle comme en Aide Médicale à la Procréation. En FIV, les fumeuses perdent 15 % de chances de grossesse.
La tabagisme provoque une baisse de la réserve ovarienne en ovocytes, une réduction du taux d’implantation des embryons, et des complications parfois sérieuses pour l’enfant (petit poids de naissance, accouchement prématuré, problèmes pulmonaires etc.)
Tous ces risques augmentent avec l’importance et la durée de la consommation.
Le tabagisme passif pourrait également être néfaste.
La consommation de Cannabis a des effets néfastes sur la fertilité.

L’alcool :
La consommation d’alcool a des conséquences sur la fertilité, mais une consommation modérée est toute fois possible.
Pendant la grossesse, l’alcool est susceptible de provoquer des malformations graves et il est très toxique pour le système nerveux du fœtus. Sa consommation est donc formellement déconseillée dès le transfert d’embryon.

Le cannabis :
Le cannabis altère la production et la qualité des spermatozoïdes (aspect et mobilité). Des études ont montré un risque doublé d’infertilité chez les hommes qui en consomment. Chez la femme, le risque d’infertilité augmente également. On note aussi un retentissement sur la grossesse avec un risque augmenté de fausses-couches et de grossesses extra-utérines.

Le cannabis nuit-il à la fertilité ? – Drogues Info Service (drogues-info-service.fr)

La caféine ou la théine
La consommation régulière de caféine et/ou de théine diminue les taux de grossesse en FIV, avec un effet dose-dépendante en diminuant le nombre d’ovocytes et le taux de fécondation. Il est recommandé de limiter la consommation quotidienne à 2 tasses par jour de café ou de thé, et d’éviter les sodas caféinés ou boissons énergisantes.

Les toxiques environnementaux :
Les produits concernés sont principalement des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire des substances capables de mimer l’action de certaines hormones. En règle générale, il parait prudent d’éviter le contact avec les pesticides, les herbicides, certains plastiques alimentaires, les solvants ...

Le stress

Il peut avoir un effet sur les cycles naturels, par le biais d’une dégradation ou d’un arrêt des ovulations. Ceci se manifeste généralement par un arrêt transitoire des règles ou des cycles très longs.

Le stress n’est pas la cause de l’infertilité, mais démarrer son parcours AMP dans un état d’esprit positif vous aidera à mieux vivre la procédure.

Améliorer le sperme

Il n’est pas rare de voir le spermogramme s’améliorer spontanément d’une fois sur l’autre. Les résultats de cet examen sont en effet très variables. Seule la persistance d’une anomalie à plusieurs reprises confirme la baisse de fertilité liée au sperme.

Peut-on améliorer la qualité du sperme ?
Oui, mais Malheureusement pas chez tous les hommes et rarement de façon spectaculaire.

Seuls quelques traitements ont fait la preuve indiscutable de leur efficacité :

  •  Les antibiotiques dans les infections du sperme (infection qui est recherchée dans le bilan initial et au cours de la prise en charge en AMP).
  • La FSH dans les déficits hormonaux, qui sont rares chez l’homme.

Par des mesures simples, il est toutefois possible de supprimer les facteurs toxiques pour la qualité du sperme : tabac, alcool, cannabis, toxiques professionnels… De même il est reconnu qu’un mode de vie sain améliore la fertilité des hommes.

Ces mesures sont valables même si le sperme est normal.

Ondes éléctromagnétiques

Il est également recommandé de ne pas garder son téléphone portable dans sa poche de pantalon, l’effet des émissions des ondes électromagnétiques étant possiblement nocif sur la qualité du sperme.

Lexique

Ces définitions de termes couramment utilisés dans le domaine de la PMA sont extraites de la brochure d’information "Le guide l'Assistance Médicale à la Procréation" de l'Agence de la Biomédecine.

GUIDE

Téléchargez le guide

 

Analgésie : méthode d’anesthésie permettant de supprimer ou de réduire la douleur sans être obligé d’endormir le patient. L’analgésie évite une anesthésie générale.

Andrologie : du mot grec « andros » (homme), spécialité médicale s’intéressant aux troubles de l’appareil reproducteur et urologiques de l’homme (infertilité, troubles de l’érection ou de l’éjaculation par exemple).

Blastocyste : stade précoce du développement de l’embryon humain qui se situe entre le 5è et le 6è jour après la fécondation.

Caryotype : examen des chromosomes contenus dans le noyau d’une cellule et qui sont le support de l’information génétique.

Cathéter : tuyau fin et souple servant à inséminer les spermatozoïdes (lors d’une insémination artificielle) ou à transférer les embryons (après une fécondation in vitro) dans la cavité utérine.

Cœlioscopie : technique chirurgicale qui permet l’observation des différents organes situés dans la cavité abdominale à l’aide d’une fibre optique (les trompes, les ovaires et l’utérus par exemple). La cœlioscopie est utilisée pour le diagnostic de certaines pathologies et pour réaliser certaines interventions chirurgicales.

Col de l’utérus : canal formant la portion inférieure de l’utérus s’ouvrant dans le vagin ; voie de passage entre le vagin et la cavité utérine.

Corps jaune : corps issu de la transformation du follicule après la libération de l’ovocyte.

Echographie pelvienne (chez la femme) : méthode d’examen indolore utilisant les ultrasons, qui permet de visualiser les organes génitaux, en particulier les ovaires et la cavité utérine, et de surveiller le développement des follicules situés dans les ovaires.

Echographie du tractus génital (chez l’homme) : méthode d’examen indolore utilisant les ultrasons, qui permet de visualiser les organes génitaux, en particulier les testicules, les épididymes, la prostate et les glandes concourant à l’élaboration du sperme.

Ejaculat : sperme émis au cours de l’éjaculation constitué du liquide séminal et de cellules, dont les spermatozoïdes.

Ejaculation : émission de sperme par la verge au moment de l’orgasme.

Embryon : premier stade de développement, après la fécondation d’un ovocyte par un spermatozoïde. On parle d’embryon dès la fusion des noyaux de l’ovocyte et du spermatozoïde après la fécondation.

Endomètre : encore appelé muqueuse utérine, tissu qui tapisse l’intérieur de la cavité utérine. C’est le site d’implantation de l’embryon. Au moment des règles, la partie la plus superficielle de l’endomètre se détache de l’utérus provoquant un saignement.

Epididyme : organe constitué d’un canal situé à la sortie de chaque testicule et qui permet le stockage et le transport des spermatozoïdes qui se sont formés dans le testicule vers un autre canal, le canal déférent au moment de leur éjaculation.

Fécondation : étape de la reproduction correspondant à l’union d’un ovocyte et d’un spermatozoïde pour former un zygote.

Fertilité/Infertilité : capacité ou incapacité pour un couple à concevoir, c’est-à-dire à débuter une grossesse.

Follicules : formations arrondies situées dans les ovaires formées d’un ovocyte entouré de cellules nourricières ou cellules folliculaires et contenant un peu de liquide. Au cours de sa croissance, le follicule est visible à l’échographie, contrairement à l’ovocyte, qui lui est trop petit pour être vu.

FSH : hormone régulant la croissance et la maturation des follicules dans l’ovaire chez la femme et la fabrication des spermatozoïdes parles testicules chez l’homme, produite par une glande située à la base du cerveau (l’hypophyse).

Gamètes : cellules reproductrices ; spermatozoïde chez l’homme et ovocyte chez la femme.

Glaire cervicale : sécrétion ayant un aspect de gel visqueux produite par les glandes du col de l’utérus. En période d’ovulation, sous l’effet des hormones, elle devient plus abondante et perméable aux spermatozoïdes, qui vont ainsi pouvoir pénétrer à l’intérieur de l’utérus.

Hypofertilité : diminution de la capacité pour un couple à concevoir, c’est-à-dire de débuter une grossesse.

Hystérosalpingographie : radiographie de l’utérus et des trompes effectuée après injection parle col de l’utérus d’un produit chimique opaque aux rayons X, rendant visible la cavité utérine et les trompes.

Hystérosonographie : échographie avec injection d’un liquide permettant de visualiser la cavité utérine et les trompes.

Hystéroscopie : examen permettant de visualiser le contenu de la cavité utérine à l’aide d’une fibre optique introduite par le col de l’utérus. Cet examen permet de réaliser un diagnostic, des biopsies (prélèvement de l’endomètre utérin ou de structures anormales) ou dans certains cas précis un geste thérapeutique.

ICSI : technique d’assistance médicale à la procréation (en anglais « Intra Cytoplasmic Sperm Injection »). On appelle également cette technique micro-injection, fécondation assistée ou fécondation avec micromanipulation.

IMSI : technique d’assistance médicale à la procréation apparentée à l’ICSI avec un grossissement supérieur faisant apparaitre des anomalies non visibles à faible grossissement sur la tête du spermatozoïde (vacuoles).

Implantation (ou nidation) : processus par lequel l’embryon se nide dans l’endomètre, où il va se développer pendant toute la durée de la grossesse.

IRM : technique d’imagerie permettant de visualiser certaines parties du corps en deux ou trois dimensions, plus particulièrement les tissus mous (par exemple, l’hypophyse). C’est un examen non invasif, indolore et n’irradiant pas, basé sur le principe de l’aimant (« Imagerie par Résonance Magnétique »).

LH (chez la femme) : hormone produite par une glande située à la base du cerveau (l’hypophyse), qui participe à la maturation de l’ovocyte juste avant l’ovulation et au déclenchement de l’ovulation. Elle permet la production de la progestérone après l’ovulation par transformation du follicule en corps jaune.

Liquide séminal : liquide biologique fabriqué par des glandes génitales masculines (prostate et vésicules séminales principalement) et émis au moment de l’éjaculation. Le sperme (l’éjaculat) est constitué de liquide séminal et de spermatozoïdes.

Maturité : stade évolué d’un follicule ou d’un ovocyte qui est considéré comme étant mûr. L’ovocyte à maturité peut, après fécondation, donner un embryon capable de se développer.

Muqueuse : voir endomètre.

Nidation : implantation naturelle de l’embryon dans la paroi de la cavité utérine.

Œstradiol : hormone féminine produite par le follicule, diffusant dans le sang circulant pour agir sur les organes de l’appareil génital. L’œstradiol est normalement très abondant au moment de l’ovulation.

Ovaires : font partie des organes féminins de la reproduction, au nombre de deux, encore appelés « gonades » féminines. Ils sont situés de chaque côté de l’utérus. Les ovaires fabriquent les cellules reproductrices féminines (ovocytes) et les hormones féminines (œstradiol et progestérone principalement).

Ovocyte : cellule reproductrice féminine (gamète), encore appelée ovule, contenue dans un follicule. L’ovocyte est sphérique et rempli d’une solution liquidienne appelée cytoplasme.

Ovulation : expulsion hors de l’ovaire d’un ovocyte mûr provenant d’un follicule mature. Théoriquement, l’ovulation a lieu vers le 14è jour du cycle menstruel. Après l’ovulation le site où s’est produit l’ovulation va se transformer en glande (le corps jaune), qui sécrète de la progestérone.

Pluridisciplinaire (Staff) : équipe composée de gynécologues, biologistes, psychologues ou psychiatres, andrologues, urologues, généticiens…, et tout autre spécialiste en fonction des situations. L’équipe se réunie une fois par semaine pour discuter des dossiers cliniques.

Ponction ovarienne : geste chirurgical réalisé sous contrôle échographique, qui permet d’aspirer le liquide folliculaire contenant les ovocytes. Elle est effectuée à l’aide d’une aiguille reliée à une seringue ou à un système d’aspiration contrôlée.

Progestérone : hormone féminine produite après l’ovulation par la glande qui s’est formée au niveau de l’ovaire après l’expulsion de l’ovocyte (corps jaune) et diffusant dans le sang circulant. La progestérone favorise l’implantation de l’embryon.

Pronucléi : voir zygote.

Spermatogenèse : processus de fabrication des spermatozoïdes par les testicules.

Spermatozoïde : cellule reproductrice masculine (gamète), qui possède une tête et une queue (le flagelle) et qui est capable de se déplacer.

Spermogramme : analyse biologique du sperme évaluant le volume du recueil, le nombre, la mobilité, la viabilité et l’aspect morphologique des spermatozoïdes.

Stérilité : incapacité totale et définitive pour un couple à concevoir, c’est-à-dire de débuter une grossesse.

Stimulation ovarienne : traitement médicamenteux (injections ou comprimés) à base d’hormones permettant de stimuler la maturation d’un ou plusieurs follicules par chacun des ovaires.

Testicules : font partie des organes masculins de la reproduction, au nombre de deux, encore appelés « gonades » masculines. Ils sont situés dans les bourses. Les testicules produisent les spermatozoïdes et les hormones masculines (la testostérone principalement).

Trompes : canaux féminins (au nombre de deux) s’ouvrant dans la cavité de l’utérus et reliant l’ovaire à l’utérus. Ces canaux recueillent l’ovocyte après l’ovulation, transportent les spermatozoïdes vers l’ovocyte et l’embryon jusque dans l’utérus.

Utérus : fait partie des organes féminins de la reproduction comportant un col et une cavité(corps de l’utérus), dans laquelle l’embryon s’implante. C’est le site de développement du fœtus pendant la grossesse.

Zone pellucide : enveloppe externe de l’ovocyte.

Zygote ou ovocyte avec deux pronucléi : stade de l’ovocyte fécondé précédant la formation de l’embryon. Il s’agit d’un ovocyte fécondé où les deux noyaux, celui du spermatozoïde et celui de l’ovocyte, sont encore visibles. Cet aspect permet de confirmer la fécondation.


Documents

Dans votre parcours AMP, vous aurez besoin de remplir et communiquer certains documents aux divers services administratifs. Vous pouvez télécharger ces formulaires vierges ainsi que les notices explicatives afin de réaliser vos formalités administratives dans les règles.

Le coût des traitements

La sécurité sociale attribue une prise en charge à 100% pour stérilité (après l’envoi d’une entente préalable), ce qui permet de couvrir la majorité des frais.

Les gynécologues obstétriciens du centre AMP de la clinique Pasteur exercent soit en secteur I ou en secteur II conventionné à honoraires libres.
Les consultations et les actes (insémination intra-utérine, ponction ovocytaire et transfert d’embryons) peuvent comporter des dépassements d’honoraires (hors CMU et AME). Le médecin vous en informera lors de sa consultation. Ces dépassements sont pris en charge par la plupart des mutuelles. 

Le séjour à la clinique est pris en charge à 100%. Seul le forfait d’hospitalisation est à votre charge. Si vous le désirez, la clinique pourra vous fournir un duplicata de facturation pour votre mutuelle.

La majorité des actes du laboratoire (ponction, transfert, congélation, spermogramme, dosages hormonaux et sérologiques) sont pris en charge à 100%.


Liens utiles

Agence de la Biomédecine

 

L’Agence de la Biomédecine (ABM) a pour mission d’encadrer, accompagner, évaluer et informer dans le domaine de la Procréation Médicalement Assistée, ainsi que dans ses autres domaines de compétences (greffe d’organe, recherche sur les cellules souches, génétique humaine…).

 

Nous vous proposons divers liens utiles vers les documents ou articles de l’ABM concernant l’AMP.

Lien vers leur rubrique dédiée à l’Assistance Médicale à la Procréation.

Le guide de l’assistance médicale à la procréation

Vous vous engagez dans une démarche d’assistance médicale à la procréation, ce document vous est destiné. Il a été conçu pour vous accompagner et vous concerne tous les deux.

Découvrez le guide

Le devenir des embryons congelés

Découvrez la brochure

L'autoconservation des gamètes

Découvrez la brochure

 

Image

Associations

 

BAMP, association de patients de l’AMP et de personnes infertiles.

Ce collectif a été créé pour fédérer les personnes (patients, proches, professionnels de santé) touchées directement ou non par l’infertilité.

Image

Maia, vous soutenir dans votre désir d’être parent.

Couples, personnes solo, en parcours de fiv classiques, de don de gamètes -….sans oublier double don, don d’embryon -, d’adoption, ou de GPA, MAIA est votre lieu, unique et chaleureux, et pas seulement virtuel pour l’infertilité.

Image

EndoFrance, première association de lutte contre l’endométriose créée en France en 2001, est agréée par le Ministère de la santé et soutient les femmes atteintes d’endométriose et leur entourage.

Contact

Accueil : 02 98 34 29 29
Urgences : 02 98 34 29 27

Horaires

Ouverture de la clinique Du lundi au vendredi : 7h15 - 20h30 Samedi : 7h30 - 20h00 Dimanche et jours fériés : 8h00 - 20h00
Heures de visites :
Chirurgie, médecine : 12h-20h (limité à 2 personnes)
En maternité : limité au coparent et à la fratrie
U.S.C et U.S.I.C : 12h-14h/16h-18h/20h-21h
limité à 2 pers en même temps, déconseillé - de 15 ans
Chirurgie ambulatoire : Accompagnants autorisé pour les personnes mineures ou fragiles

Urgences

 

Urgences 24h/24
1 accompagnant autorisé