Portrait de service - PUI
A l'occasion de la journée mondiale des pharmaciens (25 septembre), découvrez le portrait de service de cette unité primordiale au fonctionnement de notre établissement !
« Mon rôle est de veiller à ce que le bon produit arrive au bon patient, au bon moment et que toutes les équipes aient de quoi assurer leur prise en charge. » Voilà comment Zahia Sari, pharmacien au sein de la PUI « Pharmacie à Usage Intérieur » de l’Hôpital Privé Guillaume de Varye, résume sa principale mission. Mais des tâches, l’équipe de la PUI en a beaucoup d’autres.
L’équipe pharmacie, se compose d’un pharmacien gérant, un pharmacien adjoint qui a aussi en charge le service de stérilisation et d’un pharmacien dédié à la chimiothérapie. L’équipe est complétée par huit préparatrices dont deux travaillent en chimiothérapie, trois en PUI, une en lien avec le SSR, une préparatrice dans les services de soins et une préparatrice détachée au bloc opératoire. Un magasinier complète l’effectif.
En lien avec tous les services
Chaque jour, après la validation pharmaceutique des prescriptions qui permet régulièrement aux pharmaciens de rattraper des posologies erronées ou des doublons de prescription, les préparatrices sont chargées de préparer les commandes des différents services. « Les médicaments, les dispositifs médicaux et les solutés, précise Sophie, l’une des préparatrice de la PUI. Pour le bloc opératoire, nous gérons aussi les non tissés. Le matin, nous vérifions également le chariot des antibiotiques d’urgence qui est à disposition des équipes en dehors des horaires d’ouverture de la PUI. On remet les médicaments manquants et, avec l’ordonnance que les soignants nous ont laissé, on complète le traitement pour le patient. Ce que Sophie apprécie dans son travail, ce sont les tâches diversifiées. « On touche à plein de spécialités, on travaille avec tous les services, on doit trouver des alternatives lorsqu’il y a des pénuries, c’est enrichissant.»
Une unité de reconstitution des cytotoxiques
En dehors des commandes régulières des services qui sont faites une à deux fois par semaine selon l’activité, des bons d’urgence peuvent être apportés pour compléter les dotations. Christophe, le magasinier, réceptionne les commandes qui arrivent plusieurs fois par jour. C’est aussi lui qui est en charge de monter les chariots dans les services.
Au SSR, la préparatrice est chargée de préparer les piluliers des patients. Et au sein de l’unité de reconstitution des cytotoxiques (URC), ce sont les chimiothérapies anticancéreuses injectables qui y sont préparées.
Depuis quelque temps, le travail à la PUI est rythmé par les travaux de remise aux normes. Une situation compliquée à laquelle s’ajoute des pénuries dans les laboratoires. « Nous devons constamment gérer les commandes que nous ne recevons pas, précise Monique la préparatrice qui gère principalement les commandes et la gestion des stocks. Et afin d’anticiper les ruptures dans les services, nous devons jongler avec d’autres laboratoires mais qui doivent être référencés par ELSAN. Mais le lien avec les laboratoires, les marchés… c’est intéressant. »
Si du côté de la PUI, Zahia Sari doit s’assurer que chaque patient reçoive le bon traitement, elle a aussi en charge le service de stérilisation. « Et là, je veille à ce que le matériel arrive au bloc opératoire stérile en ayant respecté les procédures de stérilisation », complète-t-elle. La responsabilité du Système de Management de la Qualité (RSMQ) revient également au pharmacien qui est également en charge de la Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles (COMEDIMS) et qui est amené à siéger dans d’autres instances, comme le Comité de Lutte Contre les Infections Associées aux Soins (CLIAS) ou Contre la Douleur (CLUD). « On travaille en transverse avec tous les autres services, précise Zahia Sari. Avec la direction, on doit garantir la gestion des stocks en respectant le budget, en limitant les périmés pas exemple ; avec le service qualité, on veille au respect des procédures ; en lien avec les services techniques, la bonne gestion des fluides médicaux … »
Si le pharmacien n’a jamais envisagé de travailler ailleurs qu’en PUI c’est parce que la dimension
« commerciale » de l’officine ne lui plait pas. « Ici, tout ce qui compte, c’est que chaque patient ait ce dont il a besoin. Même si leurs rôles ont évolué depuis la crise du Covid, en établissement de santé, on a un champ d’action beaucoup plus large qu’en pharmacie de ville. Travailler avec d’autres professionnels de santé me fait vibrer ! Chaque journée est différente. »