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La clinique, « un projet unique dans ma carrière »

L’heure de la retraite a sonné pour Philippe Berthelot, qui a quitté ses fonctions à l’Hôpital Privé Océane en septembre.

Philippe Berthelot, responsable biomédical de l’hôpital privé Océane à Vannes
Philippe Berthelot, responsable biomédical de l’hôpital privé Océane à Vannes

Rencontre avec l'hôpital privé Océane

C’est un étonnant hasard. L’hôpital privé Océane souffle ses vingt bougies cette année. C’est l’année également choisie Philippe Berthelot pour partir à la retraite. Avec le départ de son responsable biomédical, « c’est la mémoire de l’établissement qui s’en va », confie l’une de ses collègues. La remarque fait sourire le sexagénaire. 

Celui-ci fermera définitivement la porte de son bureau, aujourd’hui. En attendant, il profite de ses derniers jours pour passer le flambeau. Notamment celle de l’histoire de cette toute jeune clinique, née de la fusion de trois établissements de santé : les cliniques Sainte-Claire, du Parc et du Sacré-Cœur.

« C’était intéressant. C’est un projet unique dans ma carrière », reconnaît-il avec du recul.

Lui qui est là depuis les prémices en connaît un rayon sur les nombreux rebondissements qui ont jalonné cette construction. « J’ai obtenu mon BTS électrotechnique en 84 », se remémore le jeune retraité.

Après quelques années à l’hôpital de Ploërmel, il saisit une opportunité de poste à la clinique Sainte-Claire. « C’était en 1991. L’établissement venait d’être vendu au docteur Christian Pradeyrol. Cet anesthésiste de formation avait monté un groupe de trois ou quatre cliniques. »

Un projet ambitieux de l'hôpital Océane

Le projet de ce médecin ne manque pas d’ambition. « Il voulait construire une clinique toute neuve, mais ça n’a pas pu se faire tout de suite pour différentes raisons. Il a même fait venir le Groupe général de santé pour l’épauler financièrement. » Il faut dire que les anciens locaux ont fait leur temps. « La partie la plus récente avait au moins trente ans et les pouvoirs publics voulaient vraiment que l’on déménage pour du neuf. »

Mélanie BÉCOGNÉE, Ouest-France

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