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Quels sont les cancers spécifiquement féminins ?

Les cancers féminins sont tous les cancers qui touchent spécifiquement les femmes. A savoir : le cancer du sein et les cancers gynécologiques. Certains cancers non genrés (touchant hommes et femmes) concernent particulièrement les femmes  aujourd'hui : poumon, côlon, pancréas...

Cancer féminin. Une patiente avec un foulard sur la tête et une soignante sourient et se tiennent la main.

Quels sont les cancers gynécologiques ?

Les cancers gynécologiques touchent les organes génitaux de la femme comme :

  • la vulve;

  • le vagin;

  • le col de l'utérus;

  • l'utérus;

  • les trompes de Fallope;

  • les ovaires.

L'on peut y ajouter les cancers du péritoine, les tumeurs malignes rares ovariennes, les sarcomes gynécologiques, les maladies trophoblastiques.

Les cancers féminins en chiffres

Chaque année selon les dernières statistiques publiées par l'Institut national du cancer, 187 526 femmes reçoivent un diagnostic de cancer (données 2023) : elles représentent 43% de la totalité des nouveaux patients (57% sont des hommes). L'âge médian est de 68 ans. 71 500 femmes meurent d'un cancer chaque année dans notre pays.

Tumeurs malignes chez les femmes : sein, côlon, poumon...

Trois cancers touchent particulièrement les femmes : le cancer du sein (33% des cas), le cancer colorectal (11% des cas) et le cancer du poumon (10% des cas).

Chez les femmes, deux cancers sont en augmentation notable : le cancer du poumon (+4,3% par an entre 2010 et 2023) et le cancer du pancréas (+ 2,1% par an entre 2010 et 2023).

Les cancers les plus mortels pour les femmes sont dans l'ordre :

  • cancer du sein (18%);

  • cancer du poumon (14%);

  • cancer colorectal (11%);

  • cancer du pancréas (9%);

  • cancer de l'ovaire (5%).

Le nombre total de décès actuels par cancer chez les femmes est de 71 500.

Qu'est-ce que, "c'est quoi", le cancer du sein ?

Le cancer du sein est le premier cancer et la 1ere cause de décès par cancer chez les femmes.  Il touche une femme sur huit,  plutôt à partir de 50 ans, et est considéré comme de bon pronostic s'il est pris à temps.

Seins, lésions, carcinomes...

Le cancer du sein bénéficie d'un dépistage généralisé et individualisé, si nécessaire. 60% des cas de cancer du sein sont diagnostiqués à un stade peu avancé. Les autorités sanitaires considèrent qu'un tiers de ces cancers seraient évitables (soit l'équivalent d'environ 20 000 personnes). En effet, des facteurs de risque comme l'alcool, le tabac, le surpoids, la nourriture non équilibrée, la sédentarité augmentent les risques de développer ce type de cancer.

>>> En savoir plus sur le cancer du sein, ses symptômes, causes, traitements...

Cancer de l'ovaire

Le cancer de l'ovaire n'est pas une pathologie à bon pronostic (sur le plan statistique, chaque cas étant particulier) car il est souvent diagnostiqué à un stade avancé. Il concerne près de 5350 cas par an (2023) pour 3400 décès (chiffres 2021). Le nombre de cas et de décès ont tendance à décroître légèrement. Les facteurs protecteurs sont la grossesse, la contraception orale. Les facteurs de risque sont l'âge, le surpoids, les règles précoces et la ménopause tardive. Le cancer de l'ovaire est apparenté aux cancers, rares, des trompes de Fallope et péritonéal. Le premier concerne les canaux qui relient les ovaires à l'utérus et le second concerne les tissus de l'abdomen.

En savoir plus sur le cancer de l'ovaire

Cancer du col de l'utérus

Les principaux points à connaître sur le cancer du col de l'utérus, c'est qu'il est considéré comme évitable à 90% grâce au dépistage généralisé et grâce à la vaccination contre le papillomavirus des jeunes filles à partir de 11 ans.

En savoir plus sur le cancer du col de l'utérus

Cancer du vagin

Le cancer du vagin est une pathologie rare. Il concerne essentiellement les femmes qui ont dépassé l'âge de 60 ans. Comme le cancer du col de l'utérus, cette maladie est reliée à l'infection par le papillomavirus. Ses symptômes, quand il y en a, sont essentiellement un saignement anormal, des pertes aqueuses et des douleurs notamment durant les rapports sexuels. Un certain type de cancer, l'adénocarcinome à cellules claires a été décrit chez des femmes dont les mères ont pris du DES (diéthylstilbestrol, un médicament qui devait prévenir les avortements spontanés) interdit progressivement à partir de 1971.
 

En savoir plus sur le cancer du vagin

Cancer de la vulve

Le cancer vulvaire ou de la vulve est rare. Il touche surtout les femmes après 70 ans. Il concerne moins de 1000 cas par an en France. La survie à 5 ans est de 62%. L'âge médian du diagnostic est de 77 ans.
 

En savoir plus sur le cancer de la vulve

Cancer du corps de l'utérus (endomètre)

Le cancer du corps de l'utérus, ou cancer de l'endomètre ou encore cancer de l'utérus (à ne pas confondre à le cancer du col de l'utérus) représente le 4e cancer touchant la femme, soit 8000 femmes par an. Les scientifiques le considèrent comme un cancer de bon pronostic : son taux de survie atteint les 70% à 10 ans (données scientifiques qui peuvent ne pas refléter la réalité vécue par les patientes). Il s'agit d'un cancer majoritairement hormono-dépendant. un taux élevé d’œstrogène constitue le principal facteur de risque.

En savoir plus sur le cancer du corps de l'utérus

Quel est le cancer le plus mortel chez la femme ?

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes et aussi le plus mortel. Il représente un peu plus de 61 000 cas par an en France (chiffres 2023 de Santé publique France) et plus de 12 000 décès.

Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en oncologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Retrouvez les praticiens oncologues médicaux au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

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 >>> Carcinome canalaire infiltrant

Vos questions fréquemment posées sur les cancers féminins et les cancers gynécologiques :

Peut-on mourir d'un cancer du sein ?

Oui, malheureusement, le cancer du sein peut être mortel. Environ 12 000 femmes meurent chaque année d'un cancer du sein en France. Néanmoins, ce cancer reste considéré, sur le plan statistique, comme de bon pronostic (même si les statistiques ne reflètent pas la réalité vécue par chacune des patientes). S'il est pris à temps, ce cancer est plus facilement soignable. Il bénéficie en outre d'un dépistage généralisé.

Cancer pancréas femme

L'incidence du cancer du pancréas a augmenté chez les femmes entre 1990 et 2023 : +3,3% par an. Une augmentation préoccupante selon l'Institut national du cancer. L'Inca note néanmoins une augmentation totale du nombre de cancers depuis 35 ans chez les hommes comme chez les femmes. Elle est plus marquée chez les femmes et est liée selon l'Inca pour 30% à l'accroissement de la population, à son vieillissement, pour 20%, mais aussi à 47% pour l'augmentation des risques de cancer (consommation de tabac notamment). 

Dans le même temps, la mortalité par cancer a baissé (moins chez les femmes que chez les hommes), conséquence de diagnostics plus précoces et de progrès liés aux traitements. A ce stade, aucun scientifique n'est en mesure d'expliquer pourquoi précisément le cancer du pancréas progresse. Mais des pistes sont avancées comme la consommation de tabac, d'alcool, une inflammation chronique du pancréas, le diabète, l'obésité ainsi que des prédispositions familiales (mutation du gène BRCCA comme pour les cancers du sein, de l'ovaire ou de la prostate chez les hommes).

Cancer poumon femme

Le cancer des poumons est en progression chaque année chez les femmes, de 0,5% par an depuis 2011. Il est fortement relié à la consommation de tabac. Un dépistage généralisé du cancer du poumon est à l'étude. Il est également possible, lorsque l'on présente des facteurs de risque (le tabac en fait partie), de bénéficier d'un suivi personnalisé. Comme la plupart des cancers, cette pathologie reste plus facilement soignable si elle est diagnostiquée à temps.

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