MST : test pris en charge à cent pour cent pour les moins de 26 ans
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Le dépistage des IST-MST est pris en charge à 100% pour les jeunes de moins de 26 ans à compter du 1er septembre 2024.
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Le dépistage des IST-MST est pris en charge à 60% pour toute la population à partir de 26 ans à compter du 1er septembre 2024.
Dépistage IST MST gratuit
Telles sont les annonces faites par le ministère de la Santé le 30 août 2024 qui écrit précisément : le "dépistage des IST à la demande du patient et sans ordonnance" est "pris en charge par l’assurance maladie à 100% pour les moins de 26 ans". Et le dépistage est pris en charge "à 60% pour le reste de la population (avec couverture du ticket modérateur par les complémentaires santé responsables)".
Maladies et infections sexuellement transmissibles
L'accès gratuit au dépistage des maladies sexuellement transmissibles a donc été généralisé pour les moins de 26 ans. Le gouvernement a annoncé cette amélioration de la prévention des IST-MST (infections ou maladies sexuellement transmissibles) dans un contexte où les infections sexuellement transmissibles ont explosé dans notre pays selon un rapport du Centre européen de prévention et contrôle des maladies (ECDC ou CEPM). Cela concerne la France mais aussi les pays de l'Union européenne. Le dépistage gratuit des MST existait déjà mais était proposé dans certaines structures comme les centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CeGIDD).
Mon test IST
Le gouvernement a appelé sa nouvelle mesure "Mon test IST". Cette mesure a été prise lors du vote du budget de la Sécurité sociale à l'automne dernier. Elle doit s'étendre à tous les laboratoires de biologie médicale (en ville ou à l'hôpital). Elle vient donc en complément de l'offre, déjà existante sur le territoire, de dépistage des IST.
Les autorités sanitaires précisent la démarche : les personnes qui souhaitent se faire dépister rempliront un auto-questionnaire afin d'orienter le type de dépistage dont elles ont besoin. Les tests proposés concernent les chlamydia, gonocoque, syphilis et hépatite B. Si le résultat se révèle positif, le laboratoire orientera la personne vers les professionnels de santé concernés : médecin généraliste, sage-femme, gynécologue, urologue, CeGIDD ou hôpital si nécessaire.
Quelles sont les différentes maladies ist (maladies vénériennes) ?
Il existe plusieurs infections ou maladies sexuellement transmissibles (IST-MST) dont notamment :
chlamydia : la chlamydiose peut toucher à la fois les hommes et les femmes. Elle est provoquée par une bactérie. Il s'agit de l'IST la plus courante. Elle est souvent asymptomatique.
gonorrhée : blennorragie, gonococcie, chaude pisse, tous ces termes désigne la même chose, une infection au Neisseria gonorrhoeae ou gonocoque. Il s'agit de la deuxième infection la plus fréquente suite à des rapports sexuels.
syphills : la syphilis longtemps redoutée est due à une bactérie, le tréponème pâle. Grâce à l'avènement des antibiotiques, cette infection peut être guérie. En l'absence de traitement, son évolution peut être gravissime
hépatite b : provoquée par un virus, le VHB, cette infection est considérée comme très contagieuse et peut, si elle n'est pas soignée, évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie. Un vaccin contre l'hépatite B existe et est obligatoire pour les nourrissons depuis 2018 !
vih : provoqué par un rétrovirus, le vih peut mener au sida. Il existe des préventions par le biais des préservatifs mais aussi grâce à l'utilisation de traitements prophylactique comme la Prep. Il existe aussi un traitement post exposition. Sida info service.
Papillomavirus : qu'est-ce que c'est ?
Le papillomavirus est également considéré comme une IST/MST. Il existe des campagnes d'information et de vaccination contre le papillomavirus. L'objectif est d'augmenter le nombre de jeunes gens - dès 11 ans et jusqu'à 26 ans dans certains cas- protégés contre le papillomavirus. Celui-ci est responsable du cancer du col de l'utérus, de cancers de la bouche, de la gorge, de l'anus...
Le cas de la variole du singe ou mpox
Deux ans après une première alerte, en 2022, l'OMS a, à nouveau, alerté sur les risques d'une dissémination du virus du mpox (anciennement appelé variole du singe ou monkeypox ou variole simiesque). La HAS vient de publier ses recommandation de vaccination pour la variole du singe à destination notamment des personnes ayant des rapports avec de multiples partenaires, en particulier les hommes ayant des rapports avec les hommes.
Quels sont les premiers signes d'une ist ?
Si, après une relation sexuelle non protégée, on remarque des symptômes, il est important de consulter et de se faire dépister ! Ces symptômes peuvent être : brûlure au niveau génital, boutons, verrues, sensation de brûlure en urinant, écoulements, ganglions gonflés, fatigue, fièvre, jaunisse...
Prise de sang : bilan
Certaines infections peuvent être asymptomatiques. Selon les pratiques de chacun et chacune, il peut être utile de réaliser des tests réguliers si l'on a des rapports non protégés notamment avec des partenaires multiples ou avec un ou une partenaire qui a d'autres partenaires...
Quelles sont les 8 ist les plus courantes ? Liste
Parmi les IST/MST les plus courantes on peut trouver :
- chlamydia;
- gonorrhée;
- trichonomase;
- herpès;
- papillomavirus;
- syphilis;
- hépatite b;
- vih...
Quelle est l'ist la plus grave ?
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe la syphilis parmi les IST/MST les plus graves si elle n'est pas traitée. Non traitées, ou mieux, non prévenues, les virus de l'hépatite et du papillomavirus peuvent avoir de graves conséquences ! Sans parler du VIH ! D'une manière générale, une IST/MST non prise en charge, notamment en raison du fait qu'elles ne sont pas toujours symptomatiques au début, peuvent déboucher sur de sérieux problèmes de santé et toucher en particulier la fertilité, et faciliter la transmission d'autres IST-MST.
Symptômes mst combien de temps après le rapport ?
Les rapports sexuels non protégés (sans préservatif notamment) et contaminants peuvent ne pas être suivis de symptômes. C'est la raison pour laquelle il est important de reconnaître qu'il y a eu un rapport possiblement contaminant devant mener à un test de dépistage pour faire le point et prendre en charge une éventuelle MST-IST, parfois d'ailleurs pré existante. Des symptômes peuvent aussi apparaître, selon les cas, entre quelques jours et une à deux semaines après le rapport. Il est important de prendre conseil auprès de son médecin traitant. Désormais les jeunes gens peuvent réaliser un dépistage en laboratoire sans ordonnance et gratuitement, jusqu'à 26 ans. Au-delà, la prise en charge est de 60% (+ la couverture assurée par les complémentaires, se renseigner auprès de sa complémentaire).
Article écrit le 04/09/2024, vérifié par Pierre Luton, Journaliste expert, spécialisé actualités santé, social et référenceur SEO