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SOPK : 8 fois plus de risques de suicide

Le syndrome des ovaires polykystique (SOPK) est associé à un surcroît de tentatives de suicide. Une étude taïwanaise, publiée dans Annals of internal medicine, début février, a comparé deux populations de femmes. L’étude inclut 20 000 femmes. 

Les résultats présentés par les auteurs de l’étude, montrent une augmentation de 8,47 du risque de suicide par rapport au groupe témoin de femmes non concernées par cette maladie qui peut se révéler très handicapante. Ils impliquent toutes les classes d’âge : depuis les jeunes adolescentes jusqu’aux femmes les plus âgées en passant par les adultes.

✍️ À noter : ces résultats amènent les auteurs de l’étude à appeler à un meilleur suivi de ces patientes afin de prévenir ces risques de suicide.

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et risque de suicide : une jeune femme prostrée sur le sol.

Définition syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Le syndrome des ovaires polykystiques est un trouble endocrinien. Cette maladie, un syndrome, en réalité, qui comprend un ensemble de symptômes est en lien avec un déséquilibre hormonal.

Ovaires polykystiques : symptômes

Chez les patientes atteintes, le SOPK se manifeste par différents symptômes :

  • règles non régulières ;
  • pilosité importante ;
  • alopécie ;
  • acné ;
  • infertilité

Plus de 10% de femmes touchées, 30% seulement diagnostiquées !

Le SOPK touche entre 8 et 13% des femmes en âge de procréer dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Malgré l’importance du syndrome, 70% des femmes concernées ne seraient toujours pas diagnostiquées.

Troubles métaboliques

En outre, la plupart des femmes qui sont touchées par le SOPK subissent, par ailleurs, des troubles métaboliques (surpoids, hypertension, taux de cholestérol et autres lipides anormaux…).

Dépression et anxiété

Parmi les symptômes observés dans le syndrome des ovaires polykystiques se trouvent l’anxiété et la dépression.

Causes du SOPK

A ce jour, il n’est pas possible de désigner les causes du SOPK. Des scientifiques suggèrent qu’elles pourraient être en lien avec des facteurs génétiques voire environnementaux.

Vos questions fréquemment posées :

Peut-on mourir du sopk ?

Dans la mesure où il existe un sur risque de tentative de suicide chez les patientes victimes de SOPK, il est malheureusement possible qu'une personne atteinte trouve la mort en lien avec un SOPK. Ajouté à cela, les troubles métaboliques que la patiente peut rencontrer, associés à un risque plus élevé de souffrir d'une maladie cardio-vasculaire, voire d'un AVC (accident vasculaire cérébral). Le SOPK n'est pas soignable, mais en revanche, ses symptômes peuvent être pris en charge et atténués.

Article écrit le 13/02/2024, vérifié par Pierre Luton, Journaliste expert, spécialisé santé, social et référenceur SEO

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