Dépistage du cancer du poumon

Le cancer du poumon est une maladie grave qui affecte ces organes respiratoires essentiels à la vie. En France, c'est l'un des cancers les plus fréquents et le plus mortel, touchant environ 60 000 personnes chaque année. Il n'existe pas de dépistage systématique. Les personnes fortement exposées au tabac devraient se faire suivre. En effet, le tabagisme est le principal facteur de risque du cancer du poumon.

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Le cancer du poumon est une maladie grave. Malheureusement, cette pathologie est souvent prise en charge trop tard. Pourtant, un diagnostic précoce et un traitement approprié peuvent augmenter considérablement les chances de guérison surtout si l'on présente des facteurs de risque : tabac, exposition au radon, à l'amiante... Les symptômes du cancer du poumon peuvent inclure une toux chronique, des crachats de sang, une douleur thoracique, une perte de poids et une fatigue. 

Dépistage du cancer du poumon, comment faire ?

Le cancer du poumon est un cancer qui se développe le plus souvent de façon asymptomatique. Le cancer du poumon est ainsi souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce qui complique les soins et diminue les chances de guérison. Cependant, ce cancer a bénéficié de nombreuses avancées thérapeutiques ces dernières années.

Dépistage du cancer du poumon : un chirurgien analyse une radiographie des poumons.

Depuis quelques années, les autorités sanitaires évaluent la possibilité de proposer un dépistage du cancer du poumon aux personnes à risques. Ainsi, la Haute autorité de santé a recommandé, en 2022, un programme pilote de dépistage de ce cancer. Elle prend en compte le fait qu'un dépistage (par scanner) des personnes fortement exposées au tabac pourrait réduire leur mortalité. Cette évaluation est en cours (étude Inca). Sinon, il n'existe pas de dépistage généralisé de ce cancer qui est largement imputable au tabac.

Dépistage du cancer du poumon : quel médecin, spécialiste, choisir ?

⚠️ Attention : Si vous avez le moindre doute, il est important de consulter !

Médecin généraliste

Le médecin généraliste prend en charge de façon globale les patientes et les patients. C'est souvent le généraliste qui assure le rôle de médecin traitant. La médecine générale joue un rôle de médecine de proximité. Le ou la généraliste peut orienter ses patientes et ses patients en cas de besoin. Il ou elle participe aux efforts de prévention et, notamment, de dépistage des cancers.

Pneumologue

Le pneumologue soigne toutes les infections en lien avec l'appareil respiratoire. Si vous souffrez d'une toux persistante, de douleurs thoraciques, êtes essoufflé..., vous pouvez être orienté vers un service de pneumologie

Cancérologue

Le ou la cancérologue, on parle aussi d'oncologue médical, est spécialisé dans la prise en charge des cancers. Les soins proposés en oncologie sont la chimiothérapie, la chirurgie, l'hormonothérapie, l'immunothérapie, les thérapies ciblées... Plus un cancer est pris tôt, plus il est facilement soignable, d'où l'importance de la prévention, du dépistage et d'une prise en charge le plus tôt possible.

Comment j’ai su que j’avais un cancer du poumon, quels symptômes et signes  précoces ?

Le cancer du poumon est un cancer qui touche chaque année près de 60 000 personnes en France. Il s’agit du deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme, et du troisième cancer le plus fréquent chez la femme. Il peut être traité efficacement s’il est diagnostiqué à temps. Cependant, le cancer du poumon est souvent détecté à un stade avancé, c’est-à-dire quand les symptômes apparaissent. 

Le cancer du poumon se développe au détriment des cellules du poumon et en particulier des cellules bronchiques. On distingue généralement deux types de cancers du poumon, le cancer du poumon non à petites cellules, le plus fréquent, et le cancer du poumon à petites cellules. Parmi les premiers symptômes du cancer du poumon, on peut citer une toux incessante, qui ne guérit pas, et qui est associée à des crachats sanglants, des difficultés respiratoires comme un essoufflement important sans problème cardiaque, des bronchites à répétition, une altération de l’état général avec perte de poids et d’appétit.

Cependant, ces signes sont peu spécifiques et peuvent se rencontrer dans d’autres pathologies non cancéreuses. Le diagnostic peut être retardé, ce qui induira un traitement plus lourd. Le dépistage du cancer du poumon est en cours d’évaluation chez les personnes à risques comme les grands fumeurs et les ex-grands fumeurs. Repéré à un stade précoce, le cancer du poumon se soigne bien, et peut même guérir. 

Toux chronique ou tabac, comment savoir si l’on a un cancer du poumon et son stade ?

Quand il existe une suspicion de tumeur pulmonaire, plusieurs examens peuvent être réalisés. Tout d’abord, le recours aux examens d’imagerie médicale est indispensable. Une radiographie pulmonaire ou un scanner thoracique permettent de détecter les tumeurs même à un stade précoce.

Actuellement, un test sanguin est mis au point pour permettre de détecter des marqueurs propres aux cellules cancéreuses. Le stade du cancer du poumon est caractérisé par trois lettres selon la nouvelle classification : TNM. C’est-à-dire T pour la taille de la tumeur, N pour l’atteinte ou non des ganglions, et M pour l’absence ou la présence de métastases. Le stade de la tumeur peut être évalué grâce aux données de l’imagerie médicale et à une biopsie. 

Comment se faire dépister du cancer du poumon selon son âge ?

Actuellement, il n’existe pas de dépistage du cancer du poumon organisé pour toute la population, quel que soit l'âge. Les personnes ayant été en contact avec des produits cancérigènes comme l’amiante peuvent bénéficier d'un suivi spécifique.

Les autorités sanitaires évaluent actuellement l’opportunité de pratiquer un dépistage du cancer du poumon chez les personnes de 50 à 74 ans ayant fumé au moins pendant 20 ans, ou fumant encore. En effet, la consommation de tabac reste le facteur principal de risque du cancer du poumon. Un scanner thoracique à faible dose est ainsi proposé tous les deux ans chez ces populations à risques (fumeurs et anciens fumeurs). L’objectif est de détecter précocement un éventuel cancer du poumon, et de réduire le taux de détection de cancers avancés ainsi que le taux de mortalité par cancer du poumon.

Est-ce que le scanner ou la biopsie détectent une tumeur au poumon ?

Le scanner fait partie des moyens les plus utilisés pour détecter une tumeur au poumon. En plus du scanner ou "tomodensitométrie", on peut pratiquer une radiographie pulmonaire, une prise de sang, ou éventuellement une IRM et une biopsie, afin d’obtenir un maximum d’informations. Le scanner à faible dose est actuellement testé pour détecter des tumeurs précoces chez des personnes à risques et asymptomatiques. Il est à noter que l’utilisation du scanner à faible dose dans le cadre du dépistage du cancer du poumon chez les personnes à risques permet également de détecter d’autres pathologies pulmonaires comme un emphysème. 

Cet article médical a été relu et validé par un  médecin spécialiste en oncologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens oncologues médicaux au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

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Vos questions fréquemment posées sur le cancer du poumon, sa prévention et son diagnostic :

Le cancer du poumon,  est-il guérissable ?

Le cancer pulmonaire est malheureusement souvent détecté à des stades avancés, ce qui retarde le traitement et assombrit le diagnostic. Cependant, pris tôt, le cancer du poumon se soigne bien et peut être guéri.

Il existe de nombreux traitements pour le cancer du poumon (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie), et ces traitements se sont étoffés ces dernières années avec l’avènement des thérapies ciblées et de l’immunothérapie. Le cancer du poumon a bénéficié de grandes avancées thérapeutiques ces dernières années : ainsi, la survie globale des personnes atteintes de cancers très avancés a doublé ces dernières années.

De nouveaux traitements (vaccin thérapeutique, thérapie cellulaire, nouveaux traitements d’immunothérapie) sont en cours d’évaluation.

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