Quelles sont les étapes de l’accouchement ?

De la rupture de la poche des eaux jusqu’à l’expulsion du placenta, en passant par l’apparition des contractions utérines, la naissance de votre bébé s’accompagne de nombreux évènements. Focus sur les grandes étapes de l’accouchement !

La dilatation du col de l’utérus

Les contractions utérines sont responsables de la dilatation progressive du col de l’utérus pendant le travail.  C’est la dilatation complète de ce dernier qui va permettre à votre bébé de pouvoir passer. Le travail se divise en 2 parties : la phase de latence et la phase active. La phase de latence se définit comme la mise en route du travail. Elle permet à votre col d’atteindre les 3 premiers cm. Pendant cette période, les contractions peuvent rester assez faibles. Au point de les confondre parfois avec les « simples » crampes ou spasmes utérins de la grossesse. Cependant, elles deviennent de plus en plus longues et rapprochées au fil du temps. Durant la phase active, elles se font sentir toutes les 5 à 2 minutes environ. C’est le plus souvent à ce stade que la perte des eaux a lieu : concrètement, il s’agit de la rupture de la poche contenant le liquide amniotique qui entoure bébé. Cela n’est douloureux ni pour vous, ni pour votre enfant. Dès cet instant, le liquide va s’écouler de façon plus ou moins abondante et ce, jusqu’à l’accouchement. Mais vous pouvez aussi perdre les eaux un peu plus tôt ou plus tard, avec ou sans contraction : dans tous les cas, c’est le signal pour vous rendre à la maternité !

✍️ À noter : 

Focus sur la naissance ou expulsion de bébé

À côté de la classique « position gynécologique », d’autres positions d’accouchement existent. Accouchement debout ? Accouchement sur le côté ? Accouchement accroupie ? Il est même possible d’accoucher à quatre pattes si vous le souhaitez. 

✍️ À noter :  Lorsque bébé n’est pas bien positionné, l’utilisation d’une ventouse, de spatules ou de forceps peut être nécessaire.

Qu’est-ce qu’un accouchement par le siège ? 

On parle d’accouchement en siège lorsque bébé se présente par les fesses et non par la tête. On distingue deux cas de figure : 

  • le siège complet (bébé se tient en tailleur) ;
  • le siège décomplété (ultra-souple, bébé tient ses jambes bien droites contre lui, pieds au niveau de sa tête). 

Dans un cas comme dans l’autre, les possibilités d’accouchement par voie naturelle doivent être évaluées pour assurer la sécurité de maman et bébé. Pour aider votre bébé à retrouver une position optimale (céphalique), il vous sera proposé à l’approche de l’accouchement (36 SA) d’essayer la Version par Manœuvres externes (VME). Celle-ci est réalisée par le médecin. Le principe est d’effectuer un mouvement de rotation douce de votre enfant à travers votre paroi abdominale pour l’accompagner à mettre sa tête en bas. Cette manœuvre réussit dans 50 à 60 % des cas. Certaines postures, comme le pont indien, sont aussi d’une aide précieuse. Vous pouvez également envisager des séances d’acupuncture ou de moxibustion (stimulation des points d’acupuncture par la chaleur).

Accouchement par voie naturelle ou césarienne ?

Lorsque le col est dilaté à 10 cm et que bébé se présente bien, il peut normalement naître par voie naturelle. La césarienne est surtout privilégiée pour les accouchements à risque. 

Bon à savoir : au besoin, la dilation du col peut être provoquée, on parle alors de déclenchement. Plusieurs méthodes existent, il peut s’agir soit de l’utilisation de médicaments sous différentes formes (gel, tampon vaginal, perfusion) soit de la mise en place d’un dispositif tel que le ballonnet d’accouchement. Une petite sonde est alors introduite pour gonfler un ballonnet à l’intérieur du col de l’utérus. Retenez également que le recours à la césarienne est courant pour un accouchement par le siège et obligatoire lorsque bébé est en position transverse (fœtus perpendiculaire à l'axe du bassin).

La tokophobie : la peur d’accoucher 

Crise de panique, cauchemars fréquents, insomnie : si l’idée d’accoucher vous terrifie au point de déclencher ce type de symptômes, parlez-en au plus vite à l’équipe médicale pour être accompagnée. 

En pratique, la tokophobie désigne aussi bien la peur d’être enceinte que la peur d’accoucher. On distingue :

  • la tokophobie primaire. Touchant les femmes n’ayant encore jamais eu d’enfant, elle est souvent liée à un traumatisme dans l’enfance ;
  • la tokophobie secondaire, faisant suite à une première grossesse compliquée (ex. : accouchement difficile, naissance prématurée..). 

👩‍⚕️Conseils : Parlez-en dès que possible, car sans aide, des symptômes plus graves risquent d’apparaître après l’accouchement : stress post-traumatique, dépression du post-partum, difficultés dans la mise en place du lien mère-enfant… Ce n’est bon ni pour vous ni pour le développement de votre bébé. 

La délivrance ou l’expulsion du placenta

Le placenta est généralement expulsé 15 à 20 minutes après la naissance, suite à d’ultimes contractions… Afin de réduire les risques liés à sa rétention, l’équipe médicale pourra pratiquer une injection d’ocytocine qui aidera votre utérus à se contracter et limitera vos saignements. 

Votre santé et celle de votre bébé seront ensuite surveillées attentivement durant tout votre séjour à la maternité

Quand et comment couper le cordon ombilical ? 

Le cordon ombilical est coupé dans les 1 à 3 minutes qui suivent la naissance. La sage-femme commence par le clamper (pose d’une pince pour couper la circulation sanguine) puis propose au papa de couper le cordon ombilical s’il le souhaite, à l’aide de ciseaux spéciaux. 

Des soins sont ensuite pratiqués pour maintenir le cordon sec et propre… jusqu’à ce qu’il tombe de lui-même, pour révéler le nombril de votre bébé. 

Bon à savoir 👉 : Certaines maternités recueillent le don de sang de cordon. L’acte est indolore et peut aider de nombreux malades. Mais bien sûr, vous êtes libre de refuser. 


Santé
Atlantique, Saint-Herblain

Annabelle BOYER



Clinique
Bretéché, Nantes

Sandrine



Clinique
du Tertre Rouge, Le Mans

Anaëlle & Peggy



Clinique
Saint-Louis, Poissy

Virginie MERLIN



Clinique
d'Occitanie, Muret

Florence ANGOT



Clinique
du Fief de Grimoire, Poitiers

Virginie



Hôpital
Privé Saint Claude, Saint-Quentin

Charlène GRESPINET



Clinique
Bouchard, Marseille

Manon GARRIGUES



Hôpital
Privé Guillaume de Varye, Saint-Doulchard

Dorothée FONDEUR