Actualités

A l’occasion de Mars bleu, mois dédié à la prévention et au dépistage du cancer colorectal, ELSAN encourage toutes les personnes à se faire dépister.
Ce cancer est la 2ème cause de mortalité par cancer en France avec 17 000 décès et touche près de 47 000 nouvelles personnes chaque année. Il peut être guéri dans 9 cas sur 10 s’il est détecté précocement. Dans plus de 80% des cas, ce cancer provient d'une tumeur bénigne qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse.
 

Des facteurs de risque et une identification difficile sans dépistage régulier

 

Troisième cancer le plus fréquent chez l'homme, il se caractérise par une prolifération anormale des cellules au niveau de la muqueuse de la paroi interne du colon ou du rectum. Il se développe le plus souvent à partir d'un polype. On identifie divers facteurs de risque au développement de ce cancer, qui touche principalement les personnes âgées de 50 ans et plus. L’âge moyen de survenue de la pathologie est de 70 ans. Les antécédents familiaux déterminent également le risque de cancer colorectal : un individu a deux fois plus de risque d’en souffrir lorsqu’un membre affilié au premier degré en a été victime. Certaines pathologies ou modes de vie peuvent être associées à la survenue du cancer colorectal, comme le diabète ou les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. La consommation excessive de viande rouge ou d’aliments riches en graisses animales pourrait également jouer un rôle dans l’apparition de la maladie. 

Enfin, les cas de surpoids, de consommation de tabac et d’alcool et le manque d’activité physique régulière augmenteraient le risque de cancer colorectal. 
Si les facteurs de risque sont multiples, ils n’entraînent pas pour autant une apparition systématique de la maladie. Cette dernière se caractérise d’ailleurs par une évolution lente et discrète. Aucun symptôme n’est perceptible dans les premières années de développement. C’est bien là que réside l’intérêt des actions de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. Ce dépistage est recommandé aux personnes de 50 à 74 ans et doit être effectué tous les deux ans afin d’en assurer l’efficacité.

Le cancer colorectal en quelques chiffres :

  • Le 3e cancer le plus fréquent et le 2e cancer le plus meurtrier en France
  • Plus de 47 000 nouveaux cas chaque année en France, dont 17 000 décès
  • 95 % des personnes concernées ont plus de 50 ans
  • 30 % seulement des personnes concernées réalisent le dépistage
  • 9 fois sur 10, le cancer colorectal se soigne s’il est dépisté à un stade précoce
  • 0 € : le prix d’un test de dépistage, efficace et indolore

Chiffres Santé Publique France / Institut National du cancer

 

Un test de dépistage simple, indolore et efficace

 

Il est conseillé à tout individu à partir de 50 ans d’effectuer un dépistage régulier. Si le cancer colorectal détecté à un stade précoce peut être guéri 9 fois sur 10, seuls 30% des individus concernés effectuent le test de dépistage. Pourtant la participation à un dépistage permettrait d’éviter chaque année plus de 6 500 décès. 
Le dépistage du cancer colorectal est simple et indolore. Efficace, rapide et à faire chez soi, le test consiste en la recherche de sang dans un prélèvement de selles ensuite envoyé au laboratoire d’analyses. Le test permet de détecter une tumeur bénigne avant qu’elle n’évolue en cancer ou détecter une tumeur cancéreuse à un stade précoce afin d’augmenter les chances de guérison. Le kit de dépistage pédagogique se compose d’un mode d’emploi, un formulaire d’identification, un dispositif de recueil et prélèvement des selles, ainsi qu’une enveloppe de retour affranchie. Le test de dépistage est entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie. Ce test est à faire tous les deux ans en cas de résultat négatif.
Si le résultat s’avère positif, une consultation avec un gastroentérologue permettra de réaliser une coloscopie afin de préciser le diagnostic. 

La prise en charge du cancer colorectal chez ELSAN 

 

Plus la prise en charge est précoce, plus le traitement est efficace.
La chirurgie colorectale permet de traiter les cancers du côlon et du rectum, les polyposes, les maladies inflammatoires de l’intestin, la diverticulose, les prolapsus, l’endométriose digestive et l’incontinence anale. En 2022, 62 des 140 établissements ELSAN prennent en charge des chirurgies colorectales. 1 séjour sur 5 est effectué dans les établissements ELSAN et 1 patient sur 10 est pris en charge en chirurgie du côlon chez ELSAN. 

Le Palmarès du Point 2021 place des établissements ELSAN dans le Top 30 des prises en charge : la Polyclinique de Limoges se place 3ème et la Polyclinique Grand Sud de Nîmes 5ème au rang national pour la prise en charge du cancer colorectal. 
5 autres établissements sont eux aussi au classement national sur cette spécialité : Polyclinique Keraudren de Brest (8), Polyclinique de Gentilly de Nancy (12), Clinique Saint-Pierre de Perpignan (18), Polyclinique de Poitiers (19), Centre Médico-Chirurgical – Le Mans (26).

ELSAN est le deuxième acteur de soins en cancérologie en France.  Présent auprès des patients et de leur entourage tout au long de leur maladie et jusqu’à l'après-cancer, le Groupe participe significativement à l’amélioration de l’offre de santé en cancérologie en France avec une ambition : proposer à chaque patient, en proximité, un accès rapide à des soins en cancérologie coordonnés, personnalisés, innovants et humains. Cela doit se traduire notamment par un parcours patient en cancérologie spécifique progressivement proposé à tous les patients, afin de leur donner accès à une prise en charge sans délais, y compris dans les territoires isolés, avec un niveau de qualité en constante évolution. Les patients se présentant pour un cancer dans un établissement ELSAN sont pris en charge en moyenne sous une quinzaine de jours, là où ce délai est en moyenne de 3 semaines partout en France.

La mobilisation des établissements ELSAN pour le cancer du colon

Les établissements ELSAN se mobilisent pour Mars Bleu afin de sensibiliser à l’importance du dépistage du cancer du côlon. Chaque année, de nombreuses actions sont mises en place pour informer sur les dépistages gratuits, conseiller sur la méthode de prévention la plus adaptée à chaque patient et répondre à leurs questions.

 

 

Foire aux questions

Est-ce que le cancer du côlon se guérit ?

Le cancer colorectal peut être guéri s’il est détecté à un stade précoce. En effet, à l’aide d’un dépistage régulier, le cancer colorectal peut être détecté et traité avant qu’il ne s’étende à d’autres parties du corps. 

Quels sont les traitements possibles du cancer colorectal ?

Le traitement du cancer colorectal dépend de plusieurs facteurs, notamment de la taille de la tumeur, de sa localisation et de l'état général du patient. Les traitements les plus couramment utilisés sont la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en combinaison afin de maximiser leurs effets thérapeutiques.

Quelle est l'espérance de vie avec un cancer du côlon ?

L'espérance de vie après un diagnostic de cancer colorectal dépend de plusieurs facteurs. Généralement, plus la maladie est détectée tôt, plus les chances de guérison sont élevées. Les personnes ayant un cancer du côlon à un stade précoce ont souvent une espérance de vie de 5 ans ou plus.

Quels sont les premiers signes ou symptômes du cancer du côlon ?

Les symptômes du cancer colorectal sont souvent subtils et peuvent être facilement confondus avec ceux d'autres maladies. Toutefois, les symptômes les plus courants qui doivent conduire à consulter son médecin traitant ou réaliser des examens sont : la présence de sang dans les selles, des douleurs abdominales, un changement dans les habitudes intestinales et une perte de poids inexpliquée.

Comment prévenir le cancer colorectal ?

•    S’abstenir de fumer ;
•    Consommer de l’alcool en quantité raisonnable ;
•    Manger des légumes le plus souvent possible ;
•    Éviter les excès alimentaires ;
•    Exercer une activité physique régulière.
 

Combien de temps met un polype pour devenir cancéreux ?

Un polype colorectal peut prendre de nombreuses années avant de devenir cancéreux. Les polypes précancéreux, connus sous le nom de polypes adénomateux, peuvent prendre entre 5 et 10 ans pour devenir cancéreux. Cependant, certains polypes peuvent évoluer jusqu'à un cancer colorectal en seulement quelques années.

Plus d'actualités

22/08/2024

Mpox : alerte de l’OMS et nouveau variant de la variole du singe

Actudumois

01/07/2024

01/07/2024

Prévention solaire : un partenariat pour sensibiliser

20/08/2024

Ensemble, faisons la guerre au cancer !