Depuis 2018, le dépistage du cancer du col de l’utérus fait partie d’un programme national de dépistage, destiné aux femmes âgées de 25 à 65 ans. Le dépistage du cancer du col de l’utérus obéit à diverses modalités selon la tranche d’âge de la femme. Découvrez en quoi consiste l'examen de dépistage du cancer du col utérin.
Comment découvrir un cancer du col de l'utérus ?
Selon Santé publique France, le cancer du col de l’utérus concerne 3 000 femmes chaque année, et conduit au décès du tiers d’entre elles. Il est donc très important de savoir reconnaître les signes cliniques qui doivent vous alerter et vous conduire à consulter votre médecin traitant ou votre gynécologue. Ce dernier vous fera passer un test de dépistage du cancer du col de l’utérus pour pouvoir poser un diagnostic.
Après la contamination par le papillomavirus (HPV, acronyme de Human PapillomaVirus), le délai d’incubation est de 5 à 20 ans avant que le cancer du col de l’utérus apparaisse éventuellement, précise l’Institut Pasteur. Autrement dit, l’infection au virus HPV conséquente à des rapports sexuels non protégés, responsable de 95 à 100 % des cancers du col de l’utérus, est elle-même asymptomatique. Le cancer du col de l’utérus peut être détecté lors d'examens prescrits à la suite suite de symptômes inhabituels observés, ou lors des tests de dépistage réguliers préconisés par la Haute Autorité de santé.
Comment détecter un cancer du col utérin ? Quels sont les symptômes associés ?
Parmi les symptômes fréquemment observés lors d’un cancer du col de l’utérus, on trouve notamment des saignements vaginaux, des douleurs localisées dans le bas du ventre. Ou encore des douleurs lors des rapports sexuels, quand il y a pénétration vaginale. Si ces signes cliniques sont présents, il est nécessaire de consulter votre médecin pour passer des examens de gynécologie et permettre qu'un diagnostic soit posé.
Pour détecter un éventuel cancer du col de l’utérus, le gynécologue recourt à un examen appelé frottis. Des cellules sont prélevées au niveau du col de l’utérus grâce à une petite brosse. Puis le prélèvement est glissé dans un contenant hermétique et adressé à un laboratoire pour être analysé. Selon les résultats de l’examen cytologique, le médecin décide d’éventuels examens complémentaires et du protocole de soins à suivre. Plus un cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes.
Examen de dépistage : comment se fait le dépistage du cancer du col de l'utérus et des cellules cancéreuses ?
Dans la quasi-totalité des cas, le cancer du col de l’utérus est dû à une infection par le virus HPV. Il s’agit d’un virus sexuellement transmissible, contracté lors de rapports sexuels sans préservatif, avec ou sans pénétration. En revanche, toute contamination par le virus HPV ne donne pas lieu à un cancer du col de l’utérus.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus obéit à différentes modalités selon l’âge de la femme. Le prélèvement de cellules au niveau du col de l’utérus obéit au même procédé. Il est réalisé par le gynécologue. La femme s’allonge sur la table d’examen, en position gynécologique. Le gynécologue prélève alors des cellules sur le col de l’utérus lors d’un frottis du col. Ce qui diffère est la nature de l’analyse du prélèvement en laboratoire de cytologie : il varie selon l'âge de la femme examiné. Ainsi, pour les femmes âgées de 25 à 29 ans, le cytologiste va s’intéresser à l’aspect des cellules prélevées sur le col de l’utérus. Il s’agit de repérer au microscope d’éventuelles lésions au niveau cellulaire. Ces lésions peuvent en effet être des signes précancéreux.
Ce dépistage chez les jeunes femmes est recommandé dès 25 ans, et doit être renouvelé l’année suivante. Si les résultats du test de dépistage du cancer du col de l’utérus sont normaux pour ces patientes, alors un frottis doit être effectué 3 ans plus tard. Une prise en charge médicale précoce et adaptée permet d'éviter que le cancer du col de l’utérus se développe.
Campagnes organisées de test HPV
Le test HPV (ou test de dépistage de human papillomavirus) s’inscrit dans la campagne nationale de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Il concerne plus précisément les femmes âgées de 30 à 65 ans. Il consiste lui aussi à prélever des cellules sur le col de l’utérus de la femme. Mais, à la différence du test de dépistage concernant les femmes de 25 à 29 ans, le test HPV vise à rechercher la présence du papillomavirus. Le HPV est en effet à haut risque de cancer du col de l’utérus.
On ne s’intéresse pas ici à l’aspect des cellules et à la détection d’éventuelles lésions précancéreuses, mais à la présence du HPV. Pour ce faire, les cellules prélevées sont placées sur des lames, et ces lames sont plongées dans un liquide qui réagit à la présence du virus HPV. Si le virus HPV est présent dans les cellules du col de l’utérus, alors des investigations sont menées pour vérifier si des lésions cellulaires sont observables sur ce même prélèvement.
Le test HPV doit être effectué tous les 5 ans, quand le résultat du test précédent est normal. Les femmes de cette tranche d’âge reçoivent à ce titre un courrier d’invitation de la part du Centre de Coordination des Dépistages le plus proche, pour se faire dépister dans le cadre de programmes de dépistage organisés.
Cancer du col de l'utérus : quel traitement après dépistage ?
Après le dépistage et la confirmation du diagnostic de cancer du col de l'utérus, plusieurs options de traitement peuvent être envisagées en fonction du stade de la maladie et de la santé générale de la patiente.
Les traitements courants incluent la chirurgie, qui peut aller de la conisation (retrait d'une partie du col de l'utérus) à l'hystérectomie (ablation de l'utérus). La radiothérapie et la chimiothérapie sont également utilisées, souvent en combinaison, pour traiter les stades plus avancés du cancer ou pour réduire le risque de récidive. Des traitements plus ciblés, comme la radiothérapie interne (curiethérapie), peuvent être menés directement sur le site tumoral. La prise en charge de la maladie peut également inclure des soutiens psycho-sociaux et des conseils adaptés pour aider les patientes à gérer les aspects physiques et émotionnels du traitement du cancer. La collaboration étroite entre les gynécologues, oncologues, et autres professionnels de santé est essentielle pour fournir une approche de traitement personnalisée et optimale.
Prenez tout de suite rendez-vous !
Pour passer le test de dépistage, obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l'un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous !
Vos questions les plus fréquentes
Est-ce que le frottis détecte le cancer de l'utérus et le papillomavirus ?
Le frottis est l’examen qui consiste à prélever des cellules au niveau du col de l’utérus. Puis ce prélèvement est analysé au microscope en laboratoire. Ce sont les examens en laboratoire (aspect des cellules prélevées pour le frottis cytologique, existence du papillomavirus pour le test HPV), qui permettent de détecter le cancer.
Frottis : tous les combiens de jours dois je le faire ?
Le frottis, aussi appelé test de Pap, est un examen clé pour le dépistage du cancer du col de l'utérus. La fréquence de cet examen dépend de plusieurs facteurs, notamment l'âge de la femme et ses antécédents médicaux. En général, il est recommandé que les femmes commencent à réaliser des frottis à partir de 21 ans. Pour les femmes âgées de 21 à 29 ans, il est conseillé de faire un test tous les trois ans. Au-delà de 30 ans, le test peut être effectué tous les trois à cinq ans, souvent en combinaison avec un test de dépistage du HPV, le virus pouvant causer des changements précancéreux dans le col de l'utérus. Cette fréquence peut être ajustée en fonction des résultats médicaux antérieurs et des recommandations du médecin.
Les dernières actualités sur le cancer du col de l'utérus
Nos médecins à proximité
- Médecin généraliste Châteauroux
- Médecin généraliste Moulins
- Médecin généraliste Saint Doulchard
- Médecin généraliste Poitiers
- Médecin généraliste Vichy
- Médecin généraliste Clermont-Ferrand
- Médecin généraliste Beaumont
- Médecin généraliste Olivet
- Médecin généraliste Soyaux
- Médecin généraliste Roanne
- Médecin généraliste Niort
- Médecin généraliste Aurillac
- Médecin généraliste Le Mans
- Médecin généraliste Saint-Priest-en-Jarez
- Médecin généraliste Lyon
- Médecin généraliste Stains
Pathologies associées à l'Oncologie/Cancérologie
- Qu'est-ce qu'un cancer ?
- Adénocarcinome
- Aplasie
- Cancer de la bouche
- Cancer de la peau
- Cancer de la gorge
- Cancer de la plèvre
- Cancer de la prostate
- Cancer de la vessie
- Cancer de l'anus
- Cancer de l'estomac
- Cancer de l'intestin grêle
- Cancer de l'oesophage
- Cancer du col de l'utérus
- Cancer des ganglions
- Cancer de stade 4 ou IV
- Cancer du cardia
- Cancer des os
- Cancer de l'utérus
- Cancer du corps de l’utérus (endomètre) et cancer du col de l’utérus : quelles différences ?
- Cancer du côlon
- Cancer des ovaires
- Cancer des testicules
- Cancer duodénal ou du duodénum
- Cancer du foie
- Cancer du nombril : nodule de sœur Marie-Joseph
- Cancer du pancréas
- Cancer du rein
- Cancer du poumon
- Cancer du poumon non opérable
- Cancer du poumon : peut-on guérir d'un cancer à petites cellules ?
- Cancer du sang
- Cancer vulvaire ou de la vulve
- Cancer de la vésicule biliaire
- Cancer du péritoine
- Cancer du sein
- Cancer et inflammation : quel lien ?
- Cancer foudroyant
- Cancer généralisé
- Carcinome basocellulaire
- Cholangiocarcinome
- Leucémie
- Lymphome
- Lymphome de Hodgkin
- Maladie de Paget du sein
- Mastocytose
- Mycosis fongoïde
- Myélome
- Neuroblastome
- Nodule de la thyroïde
- Ostéosarcome
- Sarcome
- Tuméfaction
- Tumeur au cerveau