Dépistage du cancer des ovaires

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Le cancer des ovaires est la cinquième cause la plus fréquente de décès par cancer en France. Malgré cela, le cancer des ovaires reste un cancer encore relativement rare. En outre, il ne présente généralement aucun symptôme à un stade précoce. Il n'existe pas de dépistage systématique. Chaque femme peut parler avec son médecin de ses antécédents, éventuels symptômes et facteurs de risque et bénéficier d'un suivi si nécessaire.

Les symptômes du cancer des ovaires sont souvent peu spécifiques et parfois peu marqués, ce qui retarde le diagnostic de ce cancer. De nouvelles pistes de traitements prometteurs sont en cours de développement. 

Comment dépister le cancer de l’ovaire chez la femme ?

Le dépistage du cancer de l'ovaire n'existe pas de manière systématique à ce stade. Celui-ci comprend une échographie intravaginale et une analyse des marqueurs tumoraux propres à cette affection. Ces outils de diagnostic peuvent éventuellement être utilisés chez des femmes qui présentent des facteurs de risque. L'éventualité et la nécessité d'un tel suivi peut se discuter entre la patiente et son médecin traitant.

Les facteurs de risque augmentant le risque de développer un cancer des ovaires sont notamment :

• âge;
• antécédents personnels et familiaux (prédisposition génétique);
• règles précoces et ménopause tardive...

Le cancer des ovaires  est un cancer relativement rare qui touche préférentiellement les femmes après la ménopause. L'âge médian de survenue de cette pathologie est de 62 ans. Il se développe le plus souvent au niveau des cellules épithéliales de l’ovaire, on parle alors d’adénocarcinome.

Quand des cellules cancéreuses se développent au niveau de l’ovaire, elles créent une tumeur qui finit par former une masse. Quand celle-ci est palpable, elle peut être décelée lors d’un examen gynécologique. La masse sera ensuite inspectée à l’aide d’une échographie ou d’un examen plus poussé d’imagerie médicale, comme un scanner abdomino-pelvien ou encore une IRM (Imagerie par résonance magnétique). Le cancer de l’ovaire ne génère pas de symptômes spécifiques, ce qui rend le dépistage du cancer des ovaires plus difficile que celui d’autres cancers. 

⚠️ Attention : Si vous avez le moindre doute, il est important de consulter !

Gynécologue

Le ou la gynécologue est en première ligne pour réaliser les dépistages des cancers des ovaires, du sein, du col de l'utérus et du corps de l'utérus (endomètre)... La gynécologie prend en charge tout ce qui touche aux organes et hormones sexuels spécifiques à la femme. 

Cancérologue

Le ou la cancérologue, on parle aussi d'oncologue médical, est spécialisé dans la prise en charge des cancers. Les soins proposés en oncologie sont la chimiothérapie, la chirurgie, l'hormonothérapie, l'immunothérapie, les thérapies ciblées... Plus un cancer est pris tôt, plus il est facilement soignable, d'où l'importance de la prévention, du dépistage et d'une prise en charge le plus tôt possible.

Contrairement au dépistage du cancer du sein ou au dépistage du cancer du col de l’utérus, pour lesquels il existe des campagnes organisées au niveau national, le cancer des ovaires ne bénéficie pas d’un dépistage général dans la population féminine. En effet, il s’agit d’un cancer relativement rare, et le bénéfice d’un dépistage massif n’est à ce jour pas démontré.

De plus, un dépistage massif du cancer des ovaires exposerait au risque de diagnostiquer des cas dits faux positifs, ce qui peut engendrer un stress important. Le cancer des ovaires est un cancer qui se développe généralement après 60 ans. Lors de la consultation chez le gynécologue, une palpation est généralement réalisée.

Si une masse suspecte est détectée, le médecin va pratiquer une échographie pelvienne. Dans ce cas, des examens complémentaires (un dosage sanguin de marqueur tumoral et éventuellement une biopsie) peuvent également être éventuellement proposés afin de distinguer s’il s’agit d’une tumeur cancéreuse ou d’un kyste ovarien. Si une tumeur cancéreuse est détectée, un traitement chirurgical est proposé. Il est le plus souvent complété avec un traitement chimiothérapique.

✍️ À noter : de nouveaux traitements contre le cancer de l’ovaire sont en plein développement et permettent de traiter plus efficacement ce type de cancer. 

Le cancer de l’ovaire ne provoque que peu de symptômes quand il se trouve à un stade précoce. Quand la tumeur commence à grossir, le cancer des ovaires peut être responsable de différents symptômes qui ne sont pas spécifiques de la maladie. Le diagnostic du cancer de l’ovaire est donc particulièrement difficile à établir rapidement.

Le cancer de l’ovaire peut être responsable de :

• douleurs abdominales ou pelviennes;
• augmentation du volume de l’abdomen, ou encore d’une présence d’ascite au niveau de la cavité abdominale;
• œdèmes au niveau des membres inférieurs;
• troubles du transit;
• envies pressantes d’aller uriner ou d’aller à la selle.

💡 A savoir : Quand le cancer est avancé, le cancer des ovaires peut provoquer un état d’essoufflement important et une altération générale de l’état de santé. 

Le cancer des ovaires est un cancer qui se développe le plus souvent chez les femmes de plus de 60 ans. À chaque consultation gynécologique, le médecin effectue une palpation de l’abdomen pour vérifier qu’il n’existe pas de masse. En cas de doute ou de masse, le médecin effectue une échographie pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un cancer des ovaires.

Certaines femmes peuvent être plus à risque de développer un cancer des ovaires, notamment à un âge plus précoce. Les femmes qui sont atteintes d’une mutation génétique particulière les prédisposant au cancer du sein ou de l’ovaire par exemple, ou les femmes touchées par le syndrome de Lynch sont en effet plus à risques. Dans ces cas, une consultation oncogénétique peut être proposée. 

Un suivi plus régulier peut aussi être proposé chez certaines femmes non ménopausées. Une échographie annuelle peut également être réalisée, ainsi qu’un suivi psychologique également. Dans certains cas, une ablation préventive des ovaires peut être envisagée à partir de 35 ans. Une autoconservation des ovocytes peut être proposée dans le cas où une grossesse est envisagée.

Cet article médical a été relu et validé par un  médecin spécialiste en oncologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Vous trouverez ci-dessous, les praticiens oncologues médicaux au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.